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Rodrigues est une île qui mérite que l'on parle d'elle. Longtemps ignoré des hommes, resté à l'écart des grands courants d'échanges dans l'océan Indien, relégué, à une époque, au rôle de " Cendrillon " de l'île Maurice à laquelle il est rattaché administrativement, ce minuscule caillou aspire désormais à la reconnaissance de sa place dans l'archipel des Mascareignes. Son isolement jusqu'à une période toute récente, l'histoire de son peuplement, ses conditions naturelles, ont conduit ce microcosme insulaire à développer sur son territoire une stratégie de mise en valeur qui a produit une société et une économie particulières, fondamentalement différentes de celles de La Réunion et de l'île Maurice, ses deux soeurs des Mascareignes.
Si l'autosubsistance, à partir des ressources issues de l'agriculture et de la pêche a été pendant longtemps le souci premier des Rodriguais, de plus en plus, l'île cherche à s'ouvrir sur l'extérieur où elle espère trouver un nouveau souffle pour son économie, dans un cadre territorial élargi à l'espace national mauricien.
Dans un contexte de déprime économique, où l'Etat est le plus gros employeur, le tourisme naissant représente une véritable bouée de survie.
Toutefois, le souhait n'est pas de développer un tourisme de masse " à la mauricienne ", qui risque de venir aggraver une situation écologique déjà fort préoccupante. Dans ce contexte, l'écotourisme apparaît comme une option intéressante de développement car l'île possède suffisamment de charme et d'authenticité pour séduire une clientèle en quête de destinations hors des sentiers battus.