Voici un roman spécial. Spécial parce qu’il m’a été offert, et ce n’est pas souvent que je reçois un roman en cadeau. C’est difficile de savoir à l’avance si un livre va plaire. On a tous une palette de sensibilité différente et moi, qui lit beaucoup, qui échange beaucoup, il m’arrive encore d’être surprise par des réactions inattendues de lecteurs.
« Répercussions » nous entraîne à la frontière de la psychologie et du thriller, un domaine souvent exploré par Jean-Christophe Grangé. J’ai découvert avec Xavier Massé, un style bien particulier. Il mélange
habilement la première et la troisième personne et le lecteur est immédiatement emporté dans un tourbillon.
Kevin, le narrateur, est impliqué dans un braquage de banque. Il fait partie des otages mais il est le seul à ne pas être ligoté alors il est interpellé et interrogé.
De plus, l’argent du hold up a disparu et cet argent n’a pas pu sortir de la banque.
Kevin souffre d’une forme rare d’amnésie. Une amnésie partielle et séquentielle.
Ses problèmes de mémoire déstabilisent tout le commissariat. Il se souvient de tout, du matin jusqu’à 17 heures. Après, plus rien.
Plusieurs jours de garde à vue et chaque matin : Vous êtes qui ? Qu’est-ce que je fais là ?
Kevin a une psychologue attitrée ; Shirley. Ensemble, ils tentent depuis des années de remettre de l’ordre dans la tête de Kevin pour lui permettre de mener une vie à peu près normale. Kevin était un enfant surdoué. La mort de sa mère l’a plongé dans un état de choc et il a refoulé ses facultés intellectuelles exceptionnelles.
À moins que...
Les inspecteurs appellent Shirley à la rescousse. Elle confirme les troubles psychiques de son patient et assure qu’il est incapable organiser un cambriolage de banque. Kevin est libéré et mis sous surveillance.
L’auteur ouvre un à un tous les tiroirs de son histoire et l’exaltation monte en croissance au fil de la lecture. Kevin se prétend « victime de son état mental »
Le lecteur tourne comme une toupie. Il n’y a pas beaucoup de personnages, alors on tourne et on s’arrête sur chacun en se demandant : Est-ce lui ?
Il n’y a aucun temps mort. À chaque retournement de situation, l’auteur relance son intrigue avec brio.
La fin est magistrale. J’ai adoré.
Annick FERRANT
RECOMMANDE PAR LE RESEAU CULTURE CHRONIQUE
Voici un roman spécial. Spécial parce qu’il m’a été offert, et ce n’est pas souvent que je reçois un roman en cadeau. C’est difficile de savoir à l’avance si un livre va plaire. On a tous une palette de sensibilité différente et moi, qui lit beaucoup, qui échange beaucoup, il m’arrive encore d’être surprise par des réactions inattendues de lecteurs.
« Répercussions » nous entraîne à la frontière de la psychologie et du thriller, un domaine souvent exploré par Jean-Christophe Grangé. J’ai découvert avec Xavier Massé, un style bien particulier. Il mélange habilement la première et la troisième personne et le lecteur est immédiatement emporté dans un tourbillon.
Kevin, le narrateur, est impliqué dans un braquage de banque. Il fait partie des otages mais il est le seul à ne pas être ligoté alors il est interpellé et interrogé.
De plus, l’argent du hold up a disparu et cet argent n’a pas pu sortir de la banque.
Kevin souffre d’une forme rare d’amnésie. Une amnésie partielle et séquentielle.
Ses problèmes de mémoire déstabilisent tout le commissariat. Il se souvient de tout, du matin jusqu’à 17 heures. Après, plus rien.
Plusieurs jours de garde à vue et chaque matin : Vous êtes qui ? Qu’est-ce que je fais là ?
Kevin a une psychologue attitrée ; Shirley. Ensemble, ils tentent depuis des années de remettre de l’ordre dans la tête de Kevin pour lui permettre de mener une vie à peu près normale. Kevin était un enfant surdoué. La mort de sa mère l’a plongé dans un état de choc et il a refoulé ses facultés intellectuelles exceptionnelles.
À moins que...
Les inspecteurs appellent Shirley à la rescousse. Elle confirme les troubles psychiques de son patient et assure qu’il est incapable organiser un cambriolage de banque. Kevin est libéré et mis sous surveillance.
L’auteur ouvre un à un tous les tiroirs de son histoire et l’exaltation monte en croissance au fil de la lecture. Kevin se prétend « victime de son état mental »
Le lecteur tourne comme une toupie. Il n’y a pas beaucoup de personnages, alors on tourne et on s’arrête sur chacun en se demandant : Est-ce lui ?
Il n’y a aucun temps mort. À chaque retournement de situation, l’auteur relance son intrigue avec brio.
La fin est magistrale. J’ai adoré.
Annick FERRANT