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Michiru a perdu l'usage de la vue dans un accident et vit recluse dans une grande maison, comme dans un ouf de ténèbres. Un jour, elle apprend qu'un meurtre vient d'être commis à la gare toute proche. Peu de temps après, la jeune fille sent une présence dans la maison et comprend qu'un intrus s'est introduit chez elle. Progressivement, dans l'obscurité et le silence, se noue une étrange relation entre celui qui se cache et celle qui ne voit pas.
C'était comme si les ténèbres avaient soudainement pris forme et bougé.
Il était là.
Un huis clos où le noir prend vie et brouille nos sens jusqu'au vertige, et un thriller psychologique sans effusion de sang ni violence, fondé sur la découverte progressive de deux êtres coupés du monde et voués à la solitude.
Otsuichi, de son vrai nom Adachi Hirotaka, né en 1978, a connu très jeune le succès pour ses fictions, romans noirs et morbides ou romans blancs et mélancoliques.
Il écrit aussi des scénarios et réalise des films, tandis que plusieurs de ses ouvres ont été adaptées en manga (comme Goth, paru en France) ou au cinéma.
Huis-clos addictif
Michiru, ayant perdu la vue, vit seule dans la maison de son enfance dans laquelle elle vivait avec son père, mort quelques temps auparavant. La jeune femme reste chez elle la majorité du temps, n'osant se confronter au monde en sortant. Un jour, quelqu'un sonne à sa porte mais personne ne se présente. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que l'inconnu s'est infiltré chez elle, fuyant quelque chose... Tous deux vont alors cohabiter. Un roman haletant que j'ai adoré.