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Passionnant
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Attendrissant
George-Emmelene (?) est peintre. George habite un immeuble de l’est-parisien dans ce fabuleux quartier des Pyrénées, ouvert à tous. George est une éponge qui reçoit les émotions de ses modèles pour les interpréter sur toile. Dans ce livre, Emmelene Landon les retranscrit directement par des mots.
A l’heure où presque tout le monde à un GPS, George peint des cartes pour se perdre. A l’heure où tout va vite, George vit au rythme de ses peintures. Poser ne semble pas fastidieux pour ses modèles, souvent des familiers, et permet à George d’en creuser l’âme, à l’instar
d’Ailante cette gamine passionnée par les arbres –d’ailleurs, son prénom et le nom d’un arbre–.
Ces rencontres enrichissent la penture de George. J’ai aimé sa façon, sa démarche. Emmelene Landon a réussi à allier l’intellect des mots et la sensibilité de la peinture. Alors qu’il est plus simple de regarder un tableau que d’en parler, elle s’exprime avec le langage peinture sans que ce soit ennuyeux ou redondant. Elle convie à sa palette tous les grands peintres qui l’ont façonnée ; Holbein, Lucian Freud, Dürer, Caravage, Hockney, Frenhofer… tout comme elle nous raconte les couleurs.
Portrait d’une femme vivant sa vie de peintre entourée de la famille qu’elle s’est composée au fil de ses amitiés. A travers les portraits qu’elle peint, on découvre celui de George. Elle aime cueillir les visages, les expressions avec gourmandise, tout comme elle déteste se défaire rapidement des œuvres. Son plaisir lorsqu’elle est seule le soir : regarder ses tableaux, s’en imprégner.
J'ai aimé la couverture de ce livre, une peinture de Emmelene Landon avec la liane de vigne vierge qui rappelle celle qui entre dans l'atelier de George. Je trouve dans ce tableau la même ouverture sur l'extérieur.
Un livre bijou, un livre tout en douceur et sensualité que j’ai aimé lire en prenant mon temps.
peinture, portrait
L'article de Zazy m'avait donné envie de découvrir ce roman et cette artiste, George.
Au fil des chapitres, je découvre son univers : ses tableaux, ses ami(e)s, la petite Ailante qui hante son immeuble à l'instar des arbres du même nom qui envahissent la cour.
Les personnages apparaissent et s'en vont, offrant ua peintre un peu de leur vie et de leur personne.
J'ai aimé prendre le temps de lire ce roman au rythme lent, en ces belles journées de fin d'été. Me laisser porter par la plume de l'auteure qui nous parle du pinceau de l'artiste.
L'image que je retiendrai :
Celle des arbres, les ailantes, qu'il semble impossible d'éradiquer et qui pousse dans des endroits impossibles.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/10/30543360.html