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Sa trace ne s'efface pas. Dans ce parfum de campagne humide où l'air rouge de l'automne enflamme le paysage, je lui en veux encore plus. J'ai envie de glisser en elle ; la maintenir sur le lit, son visage collé au mien jusqu'à ce qu'elle fonde. J'ai aussi envie de la voir pleurer, souffrir d'amour, ruisselante, quémandant un sourire ou un baiser de moi. Je la veux à genoux, suppliante. Sa tête sur ma main, ses lèvres tendues, accrochées à mes yeux.
Tandis que la blancheur du soleil matinal inonde la chambre, je revois son visage épuisé d'amour, son cou tendu, ses mains agrippées à mon corps. Sur sa joue, une larme glisse doucement, se suspend un instant au coin de sa lèvre et elle me demande pardon. Ma main replonge dans son corps, les larmes se mêlent à la sueur tiède, donnant un goût de trop sucré à toute la chambre.