Maria Chapdelaine - le grand livre du destin dans les hivers du nord - E-book - Multi-format

Note moyenne 
Ne laissons pas Maria Chapdelaine à nos amis québécois. Louis Hémon meurt à 33 ans, il est au Québec depuis 20 mois seulement, dont cet hiver... Lire la suite
0,99 € E-book - Multi-format
Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants :
Téléchargement immédiat
Dès validation de votre commande
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier

Résumé

Ne laissons pas Maria Chapdelaine à nos amis québécois. Louis Hémon meurt à 33 ans, il est au Québec depuis 20 mois seulement, dont cet hiver dans un chantier des bois du lac Saint-Jean. À Montréal, il essaye de faire son chemin dans le journalisme, notamment en expliquant à ceux de l'Amérique les bienfaits du sport (cyclisme, course), tel qu'on le pratique en Europe. Et puis il retente l'aventure : il marche le long d'une voie ferrée avec un Australien de son acabit, quand ils sont fauchés par un train (Lien -> http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1874).
En froid avec sa famille, il s'est mariéà Londres, a eu un enfant, mais la jeune femme a dûêtre hospitalisée dans un hôpital psychiatrique, l'enfant confiéà sa soeur. Le contexte de Maria Chapdelaine n'a rien d'une fable paysanne. C'est une histoire tragique, carrée comme une tragédie grecque. Une femme, trois hommes, le temps, la mort. Et puis l'espace: les routes du grand nord. Et puis l'hiver même, et l'immigration, comme cet accordeur de piano parisien débarqué là soudain pour planter des pommes de terre.
Ou celui d'ici qui a préféré le chemin d'un nouvel exil, vers Boston et l'autre langue. Là aussi, rien de rural dans l'épopée - l'épopée sans voix de Maria, qui n'a pas les rêves d'une Emma Bovary, c'est ce qui rend ce livre si magnifique. Un an plus tard, en 1914, l'histoire se chargerait de rebrasser les cartes. Reste la neige, le bois, le temps. Reste l'art des paroles, et comme au Québec on les retient. Louis Hémon a tout compris, observé, deviné.
Un écrivain. FB

Caractéristiques

  • Date de parution
    07/08/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-8145-0489-9
  • EAN
    9782814504899
  • Format
    Multi-format
  • Nb. de pages
    275 pages
  • Caractéristiques du format Multi-format
    • Pages
      275
  • Caractéristiques du format Streaming
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format Mobipocket
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format ePub
    • Protection num.
      pas de protection
  • Caractéristiques du format PDF
    • Protection num.
      pas de protection

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Louis Hémon

Louis Hémon est né à Brest, en France le 12 octobre 1880. À Paris, où sa famille emménage, il fréquente les lycées Montaigne et Louis-le-Grand. Après des études en droit et en langues orientales à la Sorbonne, il s'exile à Londres. Secrétaire bilingue au sein d'agences maritimes, il collabore à partir de 1904 à un journal sportif parisien, Le Vélo, dans lequel il publie des récits et des chroniques.
C'est à Londres qu'il écrit un recueil de nouvelles et trois romans qui, malheureusement, paraîtront bien après sa mort. Des raisons familiales causent son exil au Canada. Après un séjour à Québec, il débarque à Montréal et gagne sa vie comme commis dans une compagnie d'assurance, tout en écrivant quelques articles sur le Canada. Le 15 juin 1912, il quitte Montréal pour la région du Lac-Saint-Jean.
Il séjourne d'abord à La Tuque, puis à Roberval, une ville située au bord du majestueux lac Saint-Jean, dont il projette de faire le tour à pied. À Péribonka, Hémon rencontre Samuel Bédard, qui l'engage comme ouvrier agricole. Le jeune homme travaille sur la ferme jusqu'au mois d'août, puis comme chaîneur pour une société d'arpenteurs, au nord du lac Saint-Jean. Dans ce pays de colonisation, Louis Hémon détonne dans le paysage.
Il apparaît comme un être étrange, acceptant de travailler pour rien, parlant peu, toujours un carnet à la main, n'assistant pas à la messe comme tout le village, mais attendant la sortie des paroissiens devant l'église. Hémon quitte Péribonka et les Bédard le 28 décembre 1912 et s'installe sur l'autre côté du lac, à Saint-Gédéon, où il rédige une première version de son roman qu'il intitulera Maria Chapdelaine, dont il avait fixé les grandes lignes sur son carnet.
Au début d'avril 1913, de retour à Montréal, il travaille comme traducteur, tout en dactylographiant le matin son roman sur la machine à écrire de son employeur. Il expédie enfin son tapuscrit au journal Le Temps, qui le publiera l'année suivante sous forme de feuilleton. Entre-temps, Hémon quitte Montréal en direction de l'Ouest canadien, où il souhaite participer aux moissons. À Chapleau, où il s'est arrêté, il meurt à 32 ans, happé par un train le 8 juillet 1913.
Une première version de ce qui deviendra un classique de la littérature francophone paraîtra d'abord au Canada en 1916, puis en France en 1921, chez Grasset. Maria Chapdelaine sera vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde et sera traduit dans plus de vingt-cinq langues.

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

0,99 €