« JE SUIS VENU VOUS DIRE QUE VOUS ALLEZ MOURIR
JE SUIS SERVI, J’AI UNE QUINTE FLUSH
JE RAFLE LA PREMIERE MISE
A TOI DE JOUER, HAROLD !
ET SOUVIENS-TOI DE NE PAS M’OUBLIER … »
D’entrée de jeu, Stéphane Marchand nous plonge dans l’ambiance avec un premier chapitre « percutant » !
Les suivants, ultra-courts nous emportent au gré de cette partie de poker dont le Maestro est l’instigateur. Vengeance, souffrance mais aussi amour, désir et rédemption sont les thèmes abordés dans MAELSTRÖM.
Embarqués malgré eux dans ce jeu de piste macabre, ces protagonistes à
la dérive, sont attachants.
Le Maestro, qui a mûri sa vengeance depuis déjà plusieurs années, se révèle être un tueur qui possède un goût prononcé pour la mise en scène, afin de créer une « œuvre artistique » au final.
Le final, justement parlons-en ! Lorsque l’on croit détenir la clé de l’intrigue, Stéphane Marchand nous offre quelques rebondissements supplémentaires et nous concède une fin surprenante et de surcroît émouvante.
Cette touche d’émotion, a clos ce livre d’une manière qui m’a ravi !
Un roman enthousiasmant, qui nous transporte de la première à la dernière page, avec un rythme soutenu, de manière constante. Un bel exploit de la part de Stéphane Marchand !
Les références à ses passions (séries télé, musique, automobile …) distillées tout au long du livre apportent une touche vraiment personnelle et s’accordent parfaitement au récit.
Du rythme, des rebondissements, de bons personnages et une fin étonnante voilà les ingrédients dont a fait usage Stéphane Marchand pour faire de MAELSTRÖM un très beau moment de lecture !
thriller
Un thriller bien mené, sans doute un peu trop. Car j'ai eu du mal à croire à ce psychopathe qui avait prévu d'avance les moindres faits et gestes, les plus infimes pensées des gens qu'il manipule. Tout se déroule selon le scénario pré-établi ; bizarre.
Un thriller un peu "chaud", plus que dans la littérature classique, mais pas de quoi non plus le classer en roman érotique. Cela vient pimenté un peu l'action.
Sans oublier San Francisco en arrière-plan, ma ville préférée des Etats-Unis.
Je ne pense pas que ce Maelstrom me reste longtemps en mémoire, ceci dit, j'ai passé un agréable moment.
L'image que je retiendrai :
Celle de la maison du méchant sous la Coït Tower, vous savez, celle d'Alfred Hitchcock....