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Passionnant
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Emouvant
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Terrifiant
Lucas Menget écrit le quotidien des correspondants de guerre, le quotidien de la guerre.
Les directs sont parfois précédés d’attentats « On parle de politique, avant le premier direct. BAOUM ! Une bombe pas loin. Bilan, cinq morts et dix-sept blessés. Une voiture piégée. Et Muthanna : « Oui, mais il y en a vraiment de moins en moins, ça ne réveille plus la nuit. »
Le balai des puissants 4x4 lancés à grande vitesse pour éviter les snippers, les barrages de police surveillés par de vrais ou faux policiers, les rendez-vous annulés, ou reportés…. Lucas Menget essaie de nous
faire comprendre la guerre de l’intérieur en décrivant les atrocités quotidiennes. Les factions, hier ennemies des américains, font allégeances mais peuvent changer de camp sans remords du jour au lendemain après avoir empoché armes, uniformes et dollars. Le seul mot d’ordre commun : les américains doivent partir.
Les détails cocasses, la dérision allègent tout en soulignant le côté ubuesque ; comme ce plongeon dans la piscine de l’hôtel ou les fautes de vocabulaire de Lucas « Louca, tu n’arrêtes pas de te tromper. Même avec le ministre. Tu confonds Al-Sahwa et Al-Shawa. Al-Sahwa, c’est le réveil ; mais tu dis Al-Shawa, et ça c’est l’orgasme d’une femme ».
Les GI’s vont partir mais le conflit n’est pas réglé. Les sunnites et les chiites se déchirent encore et toujours ; les « amis » saoudiens ou iraniens tirent les ficelles, comme dans d’autres pays moyen-orientaux.
Le style journalistique souligne l’atrocité de cette guerre. Il souligne également cette d’addiction qui semble prendre certains journalistes ou belligérants.
Lucas Menget écrit : « J’espère néanmoins que ces lettres réussiront à faire toucher du doigt cette folie collective, voire à en transmettre, ici ou là, quelque chose d’essentiel. J’espère aussi, qu’elles laissent transparaître à que point j’étais, et reste, attaché à ce pays et à ses habitants ». Oui, vous m’avez permis de ne pas en rester aux images des journaux télévisés, oui j’ai ressenti votre amour pour ce pays dévasté et ses habitants.
Un livre à lire et à faire lire à beaucoup. Ce très bon livre va voyager vers mes amis.
Bagdad sur guerre
Lucas Menget écrit le quotidien des correspondants de guerre, le quotidien de la guerre.
Les directs sont parfois précédés d’attentats « On parle de politique, avant le premier direct. BAOUM ! Une bombe pas loin. Bilan, cinq morts et dix-sept blessés. Une voiture piégée. Et Muthanna : « Oui, mais il y en a vraiment de moins en moins, ça ne réveille plus la nuit. »
Le balai des puissants 4x4 lancés à grande vitesse pour éviter les snippers, les barrages de police surveillés par de vrais ou faux policiers, les rendez-vous annulés, ou reportés…. Lucas Menget essaie de nous faire comprendre la guerre de l’intérieur en décrivant les atrocités quotidiennes. Les factions, hier ennemies des américains, font allégeances mais peuvent changer de camp sans remords du jour au lendemain après avoir empoché armes, uniformes et dollars. Le seul mot d’ordre commun : les américains doivent partir.
Les détails cocasses, la dérision allègent tout en soulignant le côté ubuesque ; comme ce plongeon dans la piscine de l’hôtel ou les fautes de vocabulaire de Lucas « Louca, tu n’arrêtes pas de te tromper. Même avec le ministre. Tu confonds Al-Sahwa et Al-Shawa. Al-Sahwa, c’est le réveil ; mais tu dis Al-Shawa, et ça c’est l’orgasme d’une femme ».
Les GI’s vont partir mais le conflit n’est pas réglé. Les sunnites et les chiites se déchirent encore et toujours ; les « amis » saoudiens ou iraniens tirent les ficelles, comme dans d’autres pays moyen-orientaux.
Le style journalistique souligne l’atrocité de cette guerre. Il souligne également cette d’addiction qui semble prendre certains journalistes ou belligérants.
Lucas Menget écrit : « J’espère néanmoins que ces lettres réussiront à faire toucher du doigt cette folie collective, voire à en transmettre, ici ou là, quelque chose d’essentiel. J’espère aussi, qu’elles laissent transparaître à que point j’étais, et reste, attaché à ce pays et à ses habitants ». Oui, vous m’avez permis de ne pas en rester aux images des journaux télévisés, oui j’ai ressenti votre amour pour ce pays dévasté et ses habitants.
Un livre à lire et à faire lire à beaucoup. Ce très bon livre va voyager vers mes amis.