Lettres de Bagdad. Carnet de route

Par : Lucas Menget

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages147
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-36280-040-5
  • EAN9782362800405
  • Date de parution22/08/2013
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurThierry Marchaisse

Résumé

Nous attaquons une deuxième nuit de montage, pour tenter, avec quelques reportages, de montrer à quoi ressemble l'Irak. La tâche est impossible. Il faudrait dire à la fois la complexité et l'attachement. Le drame et les rires. Les chiites, les sunnites, les chrétiens, les fous et les moins fous. Les suicidaires et les visionnaires. Les réalistes et les perdus. Le sable et le pétrole. La bêtise de quelques illuminés de Washington, et la naïveté de leurs successeurs.
Les rêves des Irakiens, quand la parole fut libre pour quelques mois. Les désillusions, maintenant que les mots sont de nouveau chuchotés. Mes reportages ne peuvent pas montrer cela. Ils ne peuvent guère non plus montrer l'absurde et l'horreur. Encore moins le mélange des deux. Mais ces lettres peut-être ? À petites touches, au jour le jour, l'auteur nous fait partager sa connaissance intime de la situation irakienne et cette forme de vie très particulière qui est la sienne, au cour du réacteur de l'Histoire.
Nous attaquons une deuxième nuit de montage, pour tenter, avec quelques reportages, de montrer à quoi ressemble l'Irak. La tâche est impossible. Il faudrait dire à la fois la complexité et l'attachement. Le drame et les rires. Les chiites, les sunnites, les chrétiens, les fous et les moins fous. Les suicidaires et les visionnaires. Les réalistes et les perdus. Le sable et le pétrole. La bêtise de quelques illuminés de Washington, et la naïveté de leurs successeurs.
Les rêves des Irakiens, quand la parole fut libre pour quelques mois. Les désillusions, maintenant que les mots sont de nouveau chuchotés. Mes reportages ne peuvent pas montrer cela. Ils ne peuvent guère non plus montrer l'absurde et l'horreur. Encore moins le mélange des deux. Mais ces lettres peut-être ? À petites touches, au jour le jour, l'auteur nous fait partager sa connaissance intime de la situation irakienne et cette forme de vie très particulière qui est la sienne, au cour du réacteur de l'Histoire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Bagdad sur guerre
Lucas Menget écrit le quotidien des correspondants de guerre, le quotidien de la guerre. Les directs sont parfois précédés d’attentats « On parle de politique, avant le premier direct. BAOUM ! Une bombe pas loin. Bilan, cinq morts et dix-sept blessés. Une voiture piégée. Et Muthanna : « Oui, mais il y en a vraiment de moins en moins, ça ne réveille plus la nuit. » Le balai des puissants 4x4 lancés à grande vitesse pour éviter les snippers, les barrages de police surveillés par de vrais ou faux policiers, les rendez-vous annulés, ou reportés…. Lucas Menget essaie de nous faire comprendre la guerre de l’intérieur en décrivant les atrocités quotidiennes. Les factions, hier ennemies des américains, font allégeances mais peuvent changer de camp sans remords du jour au lendemain après avoir empoché armes, uniformes et dollars. Le seul mot d’ordre commun : les américains doivent partir. Les détails cocasses, la dérision allègent tout en soulignant le côté ubuesque ; comme ce plongeon dans la piscine de l’hôtel ou les fautes de vocabulaire de Lucas « Louca, tu n’arrêtes pas de te tromper. Même avec le ministre. Tu confonds Al-Sahwa et Al-Shawa. Al-Sahwa, c’est le réveil ; mais tu dis Al-Shawa, et ça c’est l’orgasme d’une femme ». Les GI’s vont partir mais le conflit n’est pas réglé. Les sunnites et les chiites se déchirent encore et toujours ; les « amis » saoudiens ou iraniens tirent les ficelles, comme dans d’autres pays moyen-orientaux. Le style journalistique souligne l’atrocité de cette guerre. Il souligne également cette d’addiction qui semble prendre certains journalistes ou belligérants. Lucas Menget écrit : « J’espère néanmoins que ces lettres réussiront à faire toucher du doigt cette folie collective, voire à en transmettre, ici ou là, quelque chose d’essentiel. J’espère aussi, qu’elles laissent transparaître à que point j’étais, et reste, attaché à ce pays et à ses habitants ». Oui, vous m’avez permis de ne pas en rester aux images des journaux télévisés, oui j’ai ressenti votre amour pour ce pays dévasté et ses habitants. Un livre à lire et à faire lire à beaucoup. Ce très bon livre va voyager vers mes amis.
Lucas Menget écrit le quotidien des correspondants de guerre, le quotidien de la guerre. Les directs sont parfois précédés d’attentats « On parle de politique, avant le premier direct. BAOUM ! Une bombe pas loin. Bilan, cinq morts et dix-sept blessés. Une voiture piégée. Et Muthanna : « Oui, mais il y en a vraiment de moins en moins, ça ne réveille plus la nuit. » Le balai des puissants 4x4 lancés à grande vitesse pour éviter les snippers, les barrages de police surveillés par de vrais ou faux policiers, les rendez-vous annulés, ou reportés…. Lucas Menget essaie de nous faire comprendre la guerre de l’intérieur en décrivant les atrocités quotidiennes. Les factions, hier ennemies des américains, font allégeances mais peuvent changer de camp sans remords du jour au lendemain après avoir empoché armes, uniformes et dollars. Le seul mot d’ordre commun : les américains doivent partir. Les détails cocasses, la dérision allègent tout en soulignant le côté ubuesque ; comme ce plongeon dans la piscine de l’hôtel ou les fautes de vocabulaire de Lucas « Louca, tu n’arrêtes pas de te tromper. Même avec le ministre. Tu confonds Al-Sahwa et Al-Shawa. Al-Sahwa, c’est le réveil ; mais tu dis Al-Shawa, et ça c’est l’orgasme d’une femme ». Les GI’s vont partir mais le conflit n’est pas réglé. Les sunnites et les chiites se déchirent encore et toujours ; les « amis » saoudiens ou iraniens tirent les ficelles, comme dans d’autres pays moyen-orientaux. Le style journalistique souligne l’atrocité de cette guerre. Il souligne également cette d’addiction qui semble prendre certains journalistes ou belligérants. Lucas Menget écrit : « J’espère néanmoins que ces lettres réussiront à faire toucher du doigt cette folie collective, voire à en transmettre, ici ou là, quelque chose d’essentiel. J’espère aussi, qu’elles laissent transparaître à que point j’étais, et reste, attaché à ce pays et à ses habitants ». Oui, vous m’avez permis de ne pas en rester aux images des journaux télévisés, oui j’ai ressenti votre amour pour ce pays dévasté et ses habitants. Un livre à lire et à faire lire à beaucoup. Ce très bon livre va voyager vers mes amis.
  • Passionnant
  • Emouvant
  • Terrifiant
Précis de survie stratégique
Adrien Jaulmes, Lucas Menget
E-book
14,99 €
Nages libres
Lucas Menget
E-book
11,99 €
Nages libres
Lucas Menget
Grand Format
17,00 €