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Pénétrer la Bourse, cette « caverne mystérieuse et béante, où se passent des choses auxquelles personne ne comprend rien » : tel est l'un des buts que se donne Zola en écrivant L'Argent (1891). Spéculation, fraude, liquidation, krach : l'épopée de la Banque universelle fondée par Saccard pourrait être l'histoire d'une grosse machine lente à s'ébranler puis formidable dans sa destruction, conduite par un poète du million qui la chauffe jusqu'à la faire éclater.
Mais ici, l'argent ne se résume pas à la folie du gain. Du jeune Sigismond, disciple de Marx, à la princesse d'Orviedo, figure de la charité, le romancier esquisse une multitude de rapports à l'argent. Et fait apparaître celui-ci, au bout du compte, comme une incroyable force de vie : « Je ne suis pas de ceux qui déblatèrent contre l'argent, écrivait Zola. Je pars du principe que l'argent bien employé est profitable à l'humanité tout entière.
»
Une Famille, deux lignées.
C'est à travers une série de vingt romans qu’Émile Zola nous présente une famille sous le Second Empire, les Rougon-Macquart ; les uns dits de la lignée légitime, les autres, de la lignée bâtarde.
L'auteur nous peint les traits de caractère et les personnalités de ses personnages d'une plume remarquable, marquée par le mouvement naturaliste du 19ème siècle dont Zola créera une "école".
Un trésor d'Histoire et grand monument de la littérature.