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On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin.
Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit.
Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné !
On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires.
Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel.
Jubilatoire.
Si vous pensez qu’un ange gardien ressemble à un gros poupon joufflu aux cheveux blonds et bouclés, Arto Paasilinna va mettre à mal votre imaginaire.
Rien qu’au vu de la couverture vous comprendrez qu’Ariel Auvinen doit être un personnage, pardon ! un ange un peu spécial !
Un nœud papillon, une barbe de plusieurs jours, un maillot de corps d’une propreté douteuse et une mine patibulaire, à faire fuir toutes les grenouilles de bénitier !
Après sa mort, Ariel poussé par son naturel charitable et protecteur décide de devenir ange gardien.
Il s’inscrit donc au séminaire de formation inauguré par Saint Pierre et présidé par l’Ange Gabriel et se voit confié la protection d’un pauvre mortel Aaro Korhonen.
Mais le « métier » d’ange gardien s’avère plus difficile que prévu et Ariel déclenchera bien des catastrophes au dépend de ce pauvre Aaro qui n’avait rien demandé.
C’est bête, c’est méchant, mais c’est profondément jubilatoire !
Ah, un conseil pour finir : laissez pendant quelques heures, l’ange Ariel s’installer sur votre canapé et vous accompagner dans cette lecture désopilante car il détient à coup sûr la clé du paradis de l’humour en littérature !