En cours de chargement...
La fin du monde n'était qu'un début.
Dans Le Passage, Justin Cronin avait imaginé un monde terrifiant, apparu à la suite d'une expérience gouvernementale ayant tourné à l'apocalypse. Aujourd'hui, l'aventure se poursuit à travers l'épopée des Douze, le deuxième volet de la trilogie monumentale de Justin Cronin.
De nos jours. Alors que le fléau déclenché par l'homme se déchaîne, trois étrangers naviguent au milieu du chaos.
Lila, enceinte, est à ce point bouleversée par la propagation de la violence et de l'épidémie qu'elle continue de préparer l'arrivée de son enfant comme si de rien n'était, dans un monde dévasté. Kittridge, surnommé « Ultime combat à Denver » pour sa bravoure, est obligé de fuir pour échapper aux mutants viruls, armé mais seul et conscient qu'un plein d'essence ne le mènera pas bien loin. April, une adolescente à la volonté farouche, lutte, dans un paysage de ruines et de désolation, pour protéger son petit frère.
Tous trois apprendront bientôt qu'ils n'ont pas été totalement abandonnés - et que l'espoir demeure, même au cour de la plus sombre des nuits.
Cent ans plus tard. Amy et les siens - les héros du premier volet de la trilogie, qui se battaient dans Le Passage pour le salut de l'humanité - ignorent que les règles du jeu ont changé. L'ennemi a évolué. Les douze vampires modernes à l'origine de la prolifération des viruls ont donné naissance àun nouveau pouvoir occulte, incarné par le maléfique Horace Guilder, avec une vision de l'avenir infiniment plus effrayante encore.
Si les Douze viennent à tomber, l'un de ceux qui se sont ligués pour les vaincre devra le payer de sa vie.
Extraordinaire parabole sur le thème du sacrifice et de la survie due à l'esprit fertile et à la plume magistrale de Justin Cronin, Les Douze comblera les attentes des nombreux admirateurs du Passage, best-seller international unanimement salué par la critique, autant qu'il séduira tous ceux qui ne connaissent pas encore l'univers tout à fait prodigieux créée par Cronin.
Brillant, haletant, poignant, la lecture des quelque mille pages des Douze vous fera passer des nuits blanches.
The Passage #2 : The Twelve.
Le premier volume de la trilogie était centré sur les origines de l'apocalypse et ses conséquences une centaines d'années plus tard. Ici l'auteur nous fait vivre la propagation de l'épidémie juste après la catastrophe, du point de vue de différents personnages. On fait ensuite à nouveau, comme dans le précédent volume, un bond d'une centaine d'années pour retrouver certains des personnages du Passage. Mais alors que le premier opus expliquait comment l'humanité avait pu survivre et dans quelles conditions elle vivait toujours, ici, l'auteur fait habilement évoluer la géopolitique de son univers en montrant de quelle manière les douze viruls qui sont à l'origine du fléau ont réussit à manipuler certains humains afin d'instaurer une domination sur le long terme, et comment il cherche à propager cette nouvelle organisation politique. Un débat similaire avait agité les théologiens à l'époque de la découverte des indiens d'Amérique, ils débattaient afin de savoir si ces derniers avaient une âme – rien de manichéen dans ce débat, puisque toute la question était en fait de savoir si l'exploitation économique de cette potentielle main d’œuvre allait se faire à long terme ou à court terme -, s'ils étaient des êtres humains possédant une âme, ils étaient aussi des esclaves à préserver afin qu'ils nous aide à les dépouiller de leurs richesses à moindre coup sur le long terme (ah, les bienfaits du colonialisme !), dans le cas contraire, ce n'étaient que des animaux à exterminer vite et bien. On voit ici comment nos viruls proposent une sorte d'immortalité à certains humains choisis, charge à ces derniers d'instaurer un nouvel ordre politique afin d'exploiter au maximum la ressource humaine, nourriture dont les viruls ne peuvent se passer. Les questions religieuses traversent tout le roman, la question de l'immortalité, le nom du projet initial : « Noé », le fait de pouvoir revenir à la vie en buvant le sang d'un virul, l'Apocalypse, on peut trouver de nombreux liens avec la mythologie biblique. Il faut avoir un sacré estomac pour se lire cet énorme pavé, suivre la foultitude de personnages, les retours en arrières, mais au final aucun regret, Cronin a réussit à créer un nouvel univers qui devient de plus en plus fascinant et dérageant à mesure que l'on découvre un nouveau pan des causes et conséquences d'une simple expérience militaire qui a mal tourné. La suite, en anglais en 2014, avec The City of Mirrors, traduction la même année ou en 2015 ? Je vais me rabattre sur l'intégrale World War Z pour assouvir ma soif de lecture fantastique !