DOA m'avait enchanté avec Citoyens clandestins...... le serpent aux mille coupures est le deuxième ouvrage lu.....
Un style ciselé, sans fioritures...
L'histoire ? est elle presque anecdotique...... j'exagère...... des narco trafiquants, des paysans racistes, prise d'otages, des meurtres...on ne les compte plus à la fin.....
La tension monte au fil des pages, les personnages se révèlent dans leur noirceur, dans le sang....... tout se rejoint........ à la fin, sans dévoiler le dénouement....... imaginez une terrible montée d'adrénaline dans les 30 dernières pages, remarquablement
mis en scène, on ferme le livre à la dernière page, haletant, presque la chair de poule.... posez votre livre, fermez les yeux...... le coeur bat encore trop vite..... c'est cela le plaisir du polar.....
Un bon moment de littérature policière
Extérieur nuit, quelque part dans la campagne française du sud ouest du côté de Moissac, des papys pieds nickelés ne supportent pas qu'un africain puisse reprendre une ferme le lui font payer. Au même moment et au même endroit trois dealers colombiens se font dézinguer. Pourquoi ? Comment ? Qui ?
L'histoire nous prend, nous attrape et ne nous lâche pas. Elle est tellement haletante qu'elle en devient presque étouffante par moment. Les personnages sont malmenés. Les gentils embringués dans une histoire qui ne les concernent pas, les méchants par un code d'honneur, le héro solitaire empêtré dans ses états d'âme entre survie et folie, le cons confits dans leur connerie. Bref, il balaye large sur l'éventail des spécimens humains, sans jamais tomber dans la caricature. L'héroïsme n'est jamais loin de la lâcheté, la finesse d'esprit de la bêtise.
Un bon moment de littérature policière, bien rythmée et qui sait ménager le suspens jusqu'au bout. Un petit bémol sur l'aridité du style qui parfois rend la lecture un peu rêche, rien de dramatique cependant.
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