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Cet ouvrage de 2 tomes vise à analyser les arguments azerbaïdjanais concernant le Pétrole de la Caspienne à travers sa politique extérieure. Ce tome est consacré aux questions économiques et juridiques. Dès son indépendance, l'Azerbaïdjan décide d'exploiter ses ressources énergétiques (39-44, 5 milliards de barils de réserves pétrolières), en signant 21 grands contrats pétroliers d'un montant total d'investissement étranger de 60 milliards de dollars, avec 35 compagnies de 21 pays.
Ainsi, le pétrole qui occupe la place capitale dans l'économie mondiale doit apporter des revenus conséquent pour ce pays. Les ressources de la Mer Caspienne n'ayant jamais fait l'objet d'un usage commun des Etats riverains et les traités de 1921 et 1940 ne réglant pas la question, la préparation d'un nouveau statut sur le partage de la mer suivant la ligne médiane en secteurs nationaux en accord avec le principe d'équidistance devient inévitable.
Le deuxième tome de cet ouvrage est entièrement consacré aux questions géopolitiques. Les ressources pétrolières faisant l'objet d'un " jeu " géopolitique des puissances étrangères proches et lointaines telles que les États-Unis d'Amérique, l'Union Européenne, la Russie, l'Iran, la Turquie, Israël, la Chine, et le Japon, l'Azerbaïdjan, avec sa diplomatie d'équilibre veut transformer le pays en une zone de coopération pour bénéficier de ce " New Great Game ".
Ainsi, la stratégie pétrolière d'Heydar Aliyev semble avoir bien réussi.