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Laure Brenner a quarante-huit ans. Malade, elle se sait condamnée bien que son entourage lui assure le contraire. Elle décide alors de mettre par écrit les étapes du chemin qu'elle suit désormais, qui passe par l''âoreté de la révolte, l'introspection, le questionnement et enfin l'acceptation de la réalité. Entourée de son mari, de son fils, de son père et de son amu d'enfance, la poursuite de ce chemin va l'amener à vivre des moments étonnamment riches et émouvants.
Le pays silencieux
Un récit poignant d’une femme atteinte d’une « longue et douloureuse maladie » et qui sait qu’après avoir gagné les deux premières manches, elle va perdre la belle.
La première partie du récit m’a presque fait suffoquer tant le personnage principal manquait d’air. Ce n’est qu’en seconde partie, lorsqu’elle descend dans son Sud-Ouest natal que la narration peut enfin respirer. Et moi aussi.
J’ai trouvé la fin du roman très beau, malgré le peu de forces de Laure.
Les paragraphes sur les estampes japonaises ne m’ont pas convaincu, car c’est un art que je préfère voir plutôt que décrit. Tant pis.
Un récit que j’aurai pensé autobiographique tant l’auteure m’a rendu le personnage proche et vrai dans ses souffrances et ses questionnements.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’escapade à Lourdes et du bain incontournable dans les Eaux de la Grotte.
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