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Depuis la Renaissance, la non-directivité est l'idéal pédagogique de l'Occident. L'enfant devrait construire lui-même le savoir et les règles éthiques dont il aura besoin dans sa vie d'adulte et le maître céder la place à l'école de la " vraie vie " : telle est la doxa bien ancrée dans les têtes, même si elle est loin de régir nos pratiques éducatives concrètes. A partir d'une lecture de romans éducatifs classiques, au premier chef desquels l'Emile de Rousseau, Le Paradoxe du bon maître entreprend de démontrer les contradictions inhérentes à cet idéal.
Apologie d'une éducation autoritaire ? Pas pour autant, mais seulement une invite à reconsidérer les forces en jeu dans la relation éducative sans nier ou occulter la réalité effective de l'autorité sous toutes ses formes, même les plus cachées.