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Dans le ciel à peine noir, les étoiles s'éteignaient une à une. La brise souleva les pans de la cape d'Azuréa. « Le Melkine va quitter Néo-Aryanis dans quelques heures et se diriger vers Babil-One. - Enfin, Pong ! J'ai réussi à retrouver sa trace. Tant d'années à attendre, tant d'années à espérer, toujours arriver soit trop tôt, soit trop tard. L'occasion, maintenant. - Le Melkine ne se soumettra pas », dit Pang.
Azuréa se mit à rire : « Il n'aura pas le choix. » Depuis trois cents ans le navire-école Melkine parcourt la Galaxie, solitaire et vénéré, son algorithme de positionnement tenu secret. La guerre que lui a déclaré Azuréa, la très médiatique dirigeante de la Fréquence Banquise, met sa pédagogie et son idéal d'évolution de l'humanité en péril. D'autant que ses élèves ne peuvent être insensibles à un message en apparence si proche de celui qu'on leur enseigne.
Un space opera en trois livres.
Le Melkine
J'aime beaucoup le space opera, et celui-ci, bien qu'avec quelques longueurs, est très original.Le Melkine est un navire-école qui navigue depuis des siècles dans un système de planètes aux cultures diverses, ce vaisseau a la particularité d'avoir été constitué d'après les morceaux d'épaves d'anciens navires ayant servit lors d'une vaste migration humaine hors la Terre. Il vivent complétement en autarcie, et les moindres petits détails de leur vie à bord sont passionnants - pour moi qui rêvent d'étoiles, à se demander si je ne suis pas un peu extra-terrestre, le moindre livre sur le sujet m'attire -, certains personnages sont un peu caricaturaux, mais d'autres deviennent peu à peu vraiment fascinants : Ismaël, l'inquiétante Technoprophète et l'écuyère sont ceux que je préfères. On découvre aussi une race extraterrestre dont le langage est fait de caresses, suivant que l'on utilise le plat de la main, le bout d'un doigt ou la première phalange. Premier tome d'une trilogie.