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Ambrose Bierce, que respectaient tant Lovecraft et ses amis, est un des grands maîtres de la prose américaine et du fantastique.
Un homme au parcours étonnant (sa mort mystérieuse aussi), les deux pieds dans la guerre civile américaine.
Et pourtant, dans ces quatre nouvelles ("Huile de chien", "L'incendie imparfait", "Un as de l'hypnose", "Mon meurtre préféré") c'est dans l'absurde qu'il s'enfonce, en précurseur des aventures futuristes et surréalistes.
Eh oui, dans ces quatre récits on tue père et mère et on en est fier.
"Le club des parenticides" est un texte culte dans la littérature anglo-saxonne, c'est atroce et jobard et rigolard et cruel et tout ce qu'on veut mais voilà: c'est de la langue qui emporte, et on y croit.
Pour ça que c'est du très grand.
FB