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« Il neige de la fondante. À quinze heures, j'arrive, détrempé, dans le salon du grand hôtel où elle m'a donné rendez-vous. Tailleur de cotonnade défraîchie à l'usine, lunettes hi-Tech, visage pâle, presque blanc, sourcils touffus, mais pas trop, souriante : - Pourquoi Auvers-sur-Oise, France, le 27 juillet 1890 ? Je me racle la gorge avant de répondre : - Je voudrais assister au suicide de Vincent Van Gogh. » Mystère, miracle du voyage : le narrateur rejoint Vincent quand celui-ci nettoie, pour la dernière fois sans doute, ses pinceaux.
L'histoire fait un pas de côté : Van Gogh brosse le portrait du voyageur - et l'heure du suicide a passé. Une nouvelle vie débute donc pour le peintre, qui retrouve son frère Théo, fait une escapade dans l'atelier provençal de Cézanne, séduit Fernande, la jolie maîtresse de Picasso ; ce qui provoquera, bien sûr, un duel. pictural ! Un roman magnifique, fruit de l'imaginaire certes, mais ancré sur une connaissance parfaite du peintre.