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Anisia a envoyé sa fille vivre à Paris pour éviter de la voir grandir à Cuba. Lorsqu'à son tour elle prend l'avion en direction de la France, elle s'endort et revoit en rêve son parcours de femme et de mère révoltée, humiliée et sacrifiée.
"La Havane-Paris, le trajet durerait toute une nuit. J'avais tenu quinze années, le verrou poussé, sans à peine voir personne. Pendant tout ce temps, il y avait eu un grand silence, une parenthèse infernale dans ma vie."
"La Havane-Paris, le trajet d'une vie."
Anisia détourne les yeux pour ne plus apercevoir par les hublots de l’avion le pays qu’elle quitte pour toujours, Cuba. Pendant le long trajet vers l’Europe, elle se souvient de sa mère, de sa propre enfance sous la dictature cubaine. Bafouée, humiliée et sacrifiée, elle raconte son parcours de femme et sa volonté de survivre pour sa fille Hanna Irène. Le roman est bref, mais il est écrit avec des mots justes et des larmes amères. C’est un témoignage bouleversant qui est loin des clichés touristiques de Cuba.
À lire pour écouter les mots d’Anisia et se dire que nous, européens, avons beaucoup de chance de vivre libre !
Mon passage préféré est l’ultime phrase du récit et ce serait injuste de l'écrire ici sans dévoiler la fin !