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L'étude comparée de deux antennes parisiennes met en évidence les principaux aspects du développement musical que connaît la radio française des années trente. Derrière l'antagonisme de l'augmentation de la musique savante sur Radio-Paris / Poste national et de sa réduction sur Radio-LL / Radio-Cité, se profile l'affrontement de deux points de vue opposés du média : un puissant outil d'acculturation pour les postes publics, et un instrument de loisir et de détente pour les postes commerciaux.
Pourtant, au-delà de la dualité d'un projet d'éducation du goût et du délassement par des produits moins légitimes, ce sont surtout les similitudes des postes qui constituent la substance même de la radiophonie musicale de la décennie. Mais cette radio musicale des années trente a aussi "un air de famille " avec la radio d'aujourd'hui. Parce qu'elle met au jour les fondamentaux que l'on trouve dans les origines de la musique à la radio, cette étude éclaire certaines des réalités d'aujourd'hui.
La plupart des sujets sont frappants d'actualité : en rentrant dans les détails de la radiophonie musicale des années trente, on est étonné de ses "concordances" avec le monde qui nous entoure. L'Inathèque de France, créée le 1er janvier 1995, est chargée de la mise en oeuvre du dépôt légal de la radiotélévision défini par la loi du 20 juin 1992. Cette loi, qui précise et enrichit les textes fondateurs du XVI e siècle relatifs au dépôt légal, désigne l'Ina comme dépositaire des oeuvres de radio et télévision et affirme la triple finalité de l'lnathèque de France : la conservation patrimoniale, la consultation à des fins de recherche, la valorisation et la communication des travaux.