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Dès la première phrase, vous entrez dans le livre, ce livre que vous écrivez en le lisant et que vous finirez par ramasser sur la banquette du train qui vous a conduit de Paris à Rome, non sans de multiples arrêts et détours.
Le troisième roman de Michel Butor, paru en 1957, la même année que La Jalousie d'Alain Robbe-Grillet, Le Vent de Claude Simon et Tropismes de Nathalie Sarraute, reçut d'emblée un excellent accueil de la critique.
Couronné par le prix Renaudot, traduit dans vingt langues, c'est encore aujourd'hui le plus lu des ouvrages du Nouveau Roman.
En postface, « Le réalisme mythologique de Michel Butor » par Michel Leiris.
La modification
Vous lisez cette critique et vous vous posez la question si vous allez vous lancer dans cette aventure...
Allez-y : Michel Butor saura vous déstabiliser le temps d'un trajet en train de Paris à Rome. Nous suivons l'histoire d'un homme mûr sur le point de quitter sa femme et ses enfants pour rejoindre sa maîtresse en Italie.
Une étude de l'œuvre fort intéressante, écrite par Michel Leiris, qui se trouve à la fin de l'ouvrage, est un véritable petit bijou à ne pas rater.
Alors vous prenez votre ticket pour Rome ?