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Une violoniste virtuose commande à un peintre brisé le portrait du magnat des finances qui a tué son fils. Elle veut déchiffrer sur son visage la marque de l'assassin. Pour cautériser ses propres blessures, elle ouvre grand la porte de la maison des chagrins dont personne ne sort indemne. Un thriller viscéral qui conduit chaque être vers ses confins les plus obscurs.
Par l'auteur de La Tristesse du samouraï (Prix du Polar Européen 2012 du Point et finaliste du prix polar SNCF 2013), déjà vendu à plus de 76 000 exemplaires en France.
Toutes les blessures que l'on s'infligent pour ne pas oublier ceux que l'on a perdu
Eduardo a perdu sa femme et sa fille dans un accident de voiture. Après treize ans d'incarcération pour avoir abattu le meurtrier, il survit grâce à la vente de tableaux. C'est alors qu'on lui propose de peindre le portrait d'un homme, Arthur, qui vient de faire trois ans de prison pour avoir tué en voiture une jeune homme et une petite fille.
Au travers de cette improbable commande, c'est toute la douleur des êtres perdus, de la haine contagieuse et d'un insatiable sentiment d'injustice que Del Arbrol utilisent pour peindre le portrait d'une dizaine de personnages aussi meurtris que terriblement poignant. Les blessures que chacun portent jusqu'au plus profond de leur chair, les péchés et les regrets qu'il traînent tous avec eux, se raccrochant à des sentiments corrompus par le temps, tout cela dépeint un roman dense, riche et intense, où chaque intrigue intriquée les unes dans les autres trouvera à la fin une réponse à la mesure de cet effroyable engrenage qui les a entraîné dans ces collisions désastreuses.