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Ces marchés sont assurément nécessaires pour les économies nationales et leur développement, et c'est la justice commutative qui en règle les enjeux. Cependant un système financier fondé sur l'individualisme de l'économie de marché entraîne des effets sociaux négatifs, en particulier l'augmentation de l'exclusion au grand dam de la justice sociale.
German Rosa Borjas instaure sur ce point un débat entre un penseur des États-Unis, Michaël Novak, et un penseur de la Suisse alémanique, Arthur Rich.
Étudiant le fonctionnement des marchés financiers et leurs relations complexes avec l'État, il dégage les conceptions éthiques dont témoignent les deux auteurs ici considérés. Il propose aussi une évaluation critique de leurs approches, montrant dans quelle mesure elles favorisent ou entravent la réalisation de la justice sociale. Celle-ci est finalement envisagée dans ses fondements théologiques, grâce à une réflexion sur le sens du " règne de Dieu " dans la tradition chrétienne et sur ses implications pour une économie davantage attentive au respect des exclus.