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C'est en 1516 que Thomas More lance ce cri aux résonances si modernes. Juriste au service de la couronne d'Angleterre, alors portée par Henri VIII, il est témoin d'un règne perclus de vices : abus, corruption, racket, injustice, iniquité des lois. La société anglaise offre un tableau d'une violence répugnante pour les âmes éprises d'humanité. More rêve d'un autre monde : une république exemplaire où la propriété individuelle et l'argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix.
Ce pays merveilleux, c'est l'Utopie ; mais hélas, il semble que seuls les philosophes ou les fous soient capables d'y croire.
Une société parfaite ?
Et s'il existait une forme de société parfaite, réellement juste, raisonnable et heureuse ? C'est ce dont parle ce livre de Thomas More L'Utopie, qui a donné vie au mot "utopie" que l'on utilise aujourd'hui de manière courante.
Après une première partie qui critique la société anglaise de l'époque, pointant l'inefficacité de son système pénal mais aussi économique , c'est à travers la voix d'un explorateur ayant visité L'Utopie que l'auteur, dans une seconde partie, nous vante les mérites d'une contrée sans prison, sans désir d'argent et de puissance, sans désir matériel non plus.
Mais tout n'est peut-être pas si idyllique et chaque lecteur trouvera sans doute des choses à redire sur ce système diamétralement opposé au nôtre, comme Thomas More le fait d'ailleurs en conclusion.