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La structure protéiforme de l'Organisation Internationale de la Francophonie, par les différentes instances qui la composent, par l'appui significatif qu'elle prend sur les associations, par le pilotage à la fois contrôlé et indépendant du Secrétaire général, en fait une institution unique et moderne qui gagne de sommet en sommet, voire d'année en année, de la crédibilité et du poids aussi bien dans les décisions internationales que dans la vie quotidienne de ses citoyens : les francophones du monde entier.
Elle est l'institution du XXIe siècle. La Francophonie n'est pourtant pas achevée et de nombreux chantiers restent à conquérir, au premier rang desquels la défense de la langue française, son but initial, qui subit des assauts multiples de l'anglais, mais aussi de l'espagnol. Sur le plan politique, si la fonction de facilitateur de la démocratie est un excellent moyen d'orienter et d'informer les différentes parties antagonistes d'un conflit, son pouvoir reste limité.
D'autres composantes sont également des chantiers perpétuels pour lesquels l'implication de tous les acteurs doit être maximum. Elle devra pour cela approfondir ses réformes afin de " marcher sur deux jambes ", c'est-à-dire à la fois sur les peuples et sur les Etats