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La pollution et la fracture socio-économique, créées par un modèle de production aujourd'hui remis en cause de manière consensuelle, ont favorisé l'évolution de la pensée du développement. Toutes les grandes questions posées au sujet du nouveau modèle de développement donnent le ton d'un changement de cap parce que la liberté économique a désormais pour corollaire la responsabilité.
Dès lors, le développement durable devient une réalité perceptible à toutes les échelles de la société parce que le progrès économique est appréhendé à travers un nouveau prisme, celui de la satisfaction des besoins présents en se souciant des intérêts des générations futures.
Mais cette vision nécessite le déploiement d'une dynamique collective et une gestion participative dans le cadre des actions concertées ; sinon les efforts des uns seront annulés par le refus des autres.
A l'épreuve du développement durable, l'Afrique est fragilisée par des facteurs de régression (pauvreté, conflits, famine, désertification,...) réduisant ainsi l'effet des stratégies de gestion efficace des ressources naturelles et de promotion des ressources humaines.
Par ailleurs, qu'il s'agisse de la représentation spatiale, de la gestion foncière, de l'agriculture, de l'aménagement, de la justice, de l'éducation, notre continent concilie difficilement la tradition et la modernité.
En revanche, si l'inventivité des populations et le système d'innovations internes entretiennent les fondations de la renaissance africaine, l'Occident ne saisit pas encore que dans un monde aux frontières en déliquescence, la solidarité est le meilleur gilet (commun) de sauvetage.