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A ce qui concerne la ville et l'écriture on doit une attention
systématique, une place au centre du dispositif des recherches et
tentatives que nous rassemblons.
Ainsi a-t-on ferroviaire (Lien -> #9782814500617) de Paris à
Saint-Quentin en Yveline.
Ici, la ville n'est pas nommée. Mais c'est la métropole
d'aujourd'hui celle qui dérange les lignes, nous saisit par
où nous sommes corps ou attention poétique.
Le système d'écriture,
par sa contrainte même, devient alors l'outil optique, qui révèle
les figures, permet qu'elles nous surprennent.
Fabienne Swiatly vit dans cette ville, connaît aussi ses chemins
d'eaux. Elle a publoiéà la Fosse aux Ours, en 2006, Gagner sa vie (Lien -> http://remue.net/spip.php?article1767) qui participe de la même attention
subversive à la société contemporaine. Après avoir longtemps
collaboréà Aleph Ecritures, elle est membre du comité de rédaction
de remue.net (Lien -> http://www.remue.net).
Et puis l'échappée : l'écran devient la page.
Entre les
pages surgissent les triptyques d'un photographe, intitulés murs,
dessous le fleuve, rues... On trouvera ici sur le Net les galeries
virtuelles de Jean-Pierre Maillet (Lien -> http://www.objet-du-desir.com/). Nous entrons
ainsi dans d'autres articulations sensibles, que le support
numérique autorise, à condition qu'on lui accorde confiance.
FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)
Cette ville.
Je la connais bien ou du moins c'est
la ville de France que je connais le mieux. Je n'ai jamais pu dire
que je l'aimais. Tout au plus que je m'y sens bien mais toujours
avec le sentiment que quelque chose m'échappait. Une ville, une
grande ville c'est difficile à saisir. Ses limites, ses contours
sont imprécis, fuyants. Alors j'ai voulu la regarder avec en moi
cette question : une ville cela commence où ? cela se
finit comment ? J'ai tenté de la faire entrer dans un cadre
littéraire pour mieux la cerner, elle, et ceux qui la traversent,
l'animent, la peuplent.
J'ai voulu être précise en m'appuyant sur du flou.
Une tentative
d'écriture qui m'amène àécrire : j'ai rêvé une ville. Elle a
un nom. Je le garde à distance pour rester dans la fiction.
Fabienne Swiatly