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" Ma mère était une femme qui cherchait des solutions. Le suicide était une solution. "
Londres, 1965. Hannah Gavron semble avoir tout pour elle. Une vie libre, deux enfants, des amis proches, des parents aimants, une carrière universitaire prometteuse et un livre sur le point d'être publié, L'Épouse captive, incursion féministe dans le monde des femmes au foyer. Quelques jours avant Noël, elle dépose son plus jeune fils, Jeremy, âgé de quatre ans, à l'école, rejoint l'appartement d'un ami dans le nord de Londres, calfeutre les portes et les fenêtres et ouvre le gaz.
Elle avait vingt-neuf ans.
Durant toute son enfance et son adolescence, Jeremy ne connaît rien de la fin tragique de sa mère. Après avoir découvert presque par hasard la dernière note écrite de sa main : " Dites aux enfants que je les aimais, terriblement ", il entreprend d'affronter ce passé traumatique.
Qui était cette femme, sa mère, et pourquoi a-t-elle commis cet acte incompréhensible ? Quarante ans plus tard, Jeremy assemble patiemment les pièces du puzzle.
Enquêteur tenace et passionné, il découvre des lettres, des journaux, des photos qui vont petit à petit restituer le portrait d'une jeune femme talentueuse libre et complexe, essayant de faire sa place dans un monde d'hommes.
Dans une prose délicate et hypnotique, il nous offre un livre palpitant, qui prend littéralement au cour.
" J'ai été envoûtée par les mémoires extraordinaires que Jeremy Gavron a écrites sur sa mère...
" Ali Smith
" Un livre magnifiquement écrit et d'une honnêteté remarquable... Profondément touchant, instructif et captivant. " Esther Freud
" Ensorcelant... Je vous aime terriblement peut se lire à la fois comme une enquête policière, car le lecteur sent son cour s'emballer à chaque fois que l'auteur retrouve un nouveau témoin, et comme un travail d'histoire sociale, une charge pleine d'intelligence contre les limites qui étaient alors imposées aux femmes.
"The Observer
Une enquete vitale.
. L'auteur nous fait partager ses émotions avec un brio enthousiasmant malgré la morbidité du sujet (le suicide de sa mère le 24 décembre 1965 -Hannah Gavron, auteure britannique de the Captive VVife, deux ans après Sylvia Plath et par le meme procédé..), ce qui est une prouesse littéraire et existentielle. Sensible et au plus près du réel, il nous fait traverser les années 50/60 en parallèle d'un récit contemporain, à la recherche de la vérité de sa mère et à travers elle, de lui-meme. Comme elle fut sociologue et Jeremy journaliste et écrivain, les thématiques psychosociales et littéraires irriguent cette histoire vraie qui se déguste comme un polar, en plus la traduction est irréprochable (merci Sonatine..), et le narrateur ne manque pas d'humour (subtil..) : ce livre m'a paradoxalement communiqué une vraie joie de vivre. Oui, la quete de la vérité est passionnante et « gratifiante », en soi, en actes, et en écriture, bien sur...