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De 1860 à 1965.
En 1860, le Comté de Nice devient terre française.
Mais son irrédentisme ne faiblit pas. Au contraire.
Aussi bien à l'encontre de la bureaucratie étatique française, qu'envers les hivernants étrangers, qui, pourtant, contribuent à enrichir et embellir architecturalement la cité.
Ce siècle d'histoire voit l'apogée d'une ville de luxe et de plaisirs, puis sa mutation vers un devenir encore flou.
Si les conflits mondiaux l'épargnent, elle n'en souffre pas moins de leurs conséquences.
Après 1945, le tourisme de masse et l'urbanisme niveleur la fanent.
Marseille la concurrence, alors que les édiles niçois - certes pittoresques - eussent dû montrer plus d'imagination.
Leur principale préoccupation semble être de tisser un lien affectif - quasi charnel - avec une population dont la fierté cache mal les rapports passionnels.