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La rengaine d'un pays victime d'une mauvaise gestion gouvernementale s'étalant sur deux cents ans d'histoire, rencontre ici quelques limites et non des moindres. Entre 1890 et 1911, les cinq chefs d'État qui se succèdent s'attellent à la préservation de l'indépendance. Haïti doit rester indépendante. Démonstration s'opère ici du caractère hâtif et réducteur d'une perception homogène de 1o complexité haïtienne à la veille de l'occupation nord-américaine.
Les alliances nationales et internationales s'éclairent à la croisée des sources consulaires françaises dont celles, inédites, des Postes à Nantes et de la presse haïtienne. Leur teneur révèle en effet le poids des relations entre acteurs politique et économiques. En effet, au cours de cette période, la chute des cours du café modifie les stratégies politiques haïtiennes. Moderniser le pays s'impose alors que les finance nationales exigent un soutien extérieur.
L'aide internationale n'est pas sans visée lucrative et l'indépendance nationale est compromise. L'agitation intérieure alimentée notamment par des acteurs étrangers préoccupe les gouvernements en présence. L'orgueil national se voit sans conteste attaqué par les représentant, étrangers.
Ce tableau d'Haïti permet d'accéder aussi bien à la résistance nationale qu'aux enjeux poursuivis par les grandes puissances.
Se préserver du joug colonial qui se profile à l'aube du XXe siècle s'ajoute ainsi aux difficultés gouvernementales de k plus ancienne nation noire.