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Cela commence par un hommage à la danse.
Puis par une traversée d'un centre-ville, et des lumières qui le traversent.
Puis une réflexion sur les choses, celle qu'on agrde, celles qu'on jette.
"Et voilà la terre autour. Tout autour, d'elles, et d'eux, on peut la sentir souffrir, la terre, endurer. Terre on dirait lointaine, mais comme une mémoire profonde, une musique triste, originelle.
Et persistante, malgré son air de vision, vraiment tenace. Et d'un coup on reconnait tout, y compris soi. Dans le fait même de ne plus rien reconnaître, s'y reconnaître."
Jacques Serena est un de nos plus singuliers explorateurs du récit : il l'a appliquéà un objet unique, jalousie, destin en rade, et a pris pour territoire ces villes du sud qu'il connaît si bien.
Ici il prend écart : la même prose, la même puissance narrative qu'on connaît, mais devenue poème, avec montée progressive de l'intensité de parole, comme un ligne tendue enflant, concise, percutante.
Un hommage donc à« celles courant en échappant aux balles (.) à ces assises, ces danseuses (.) avec des éternités dans le moindre regard. »
Et malgré tout, dire, l'oser, comme dans un abandon.
FG (Lien -> http://www.fgriot.net/notes/dotclear/index.php?)