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En exposant ses tergiversations entre l'agir érotique et la sublimation, Thomas témoigne du passage de ses fantasmes des " tripes " à " l'esprit ".
Tandis que " NA ", l'enfant résiduel lové en lui, accouche fantasmatiquement de bébés fécaux faits avec la mère, Thomas libère l'adulte de l'obsession scato-urophilique " abjecte " et l'ouvre à la création intellectuelle " sublime ". La parole accompagnant les agissements contraints permet l'expulsion de fantasmes envahissants, jusque-là bâillonnés dans des somatisations digestives sévères.
Le rêve permet de virtualiser le désir impossible qui, de problématique douloureuse, devient une thématique anodine.
Au-delà de ce tour de passe-passe anagrammatique, dont il nous démontre les rouages, Christian FUCHS nous suggère des réflexions, des pistes de recherche, des techniques d'approche destinées autant à ceux qu'on juge encore indignes du divan qu'aux analysants plus habituels, dont l'analyse est parfois plus intellectuelle qu'émotionnelle...
Ce travail va profondément dans l'archaïque, aux confins de l'excorporation du mot, à la source du pulsionnel.
Il va à l'orée de l'animé et de l'inanimé, à l'animation de la matière et de l'énergie-mère ; là où " tout " n'est qu'un et " un " est tout !