Grosse déception !
Roman spin-off de la série Patrick Hedström, Cyanure me laisse de glace… Construit sur le modèle d'une enquête de détective qui nous rappelle Agatha Christie, ce roman est assez plat. Martin Molin, collègue de Patrick Hedström se rend avec son amie sur l'île de Valö, au large de Fjällbacka, pour une réunion de famille. Pendant 2 jours, Martin va pouvoir faire la connaissance de sa « belle-famille ». Peu enthousiaste à cette idée, Martin va se retrouver bien malgré lui au cœur d'une bataille pour l'argent du grand père Ruben. Au cours du premier repas, le
grand-père décède brusquement. Un meurtre ? La course à l'héritage pourrait être un mobile… . Martin donnerait beaucoup pour pouvoir discuter de cette affaire avec son collègue Hedström mais la tempête de neige faisant rage le contraint à mener l'enquête seul.
Notre personnage principal, Martin Molin, a un terrible manque de confiance en lui, en vient à souvent douter de ses compétences. Menée de manière un peu « maladroite », l'enquête va s'avérer plus difficile que Martin ne l'avait espéré.
Composé d'à peine 155 pages, ce roman se lit très vite mais ne nous fait pas véritablement entrer au cœur de l'enquête. Dépourvu de détails, de descriptions détaillées des lieux, des personnages, de l'ambiance, le roman reste en surface. L'intrigue en elle-même ne m'a pas convaincue.
Grande lectrice de polars scandinaves et notamment suédois, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre malgré les nombreuses critiques assassines que j'avais eu l'occasion de lire. J'espérais y retrouver l'esprit des autres romans de Camilla Läckberg mais ce ne fut pas le cas.
Malgré cette grosse déception, je me réjouis déjà de retrouver Erika et Patrick Hedström dans le dernier opus de Camilla Läckberg, « le gardien de phare », à paraître le 5 juin 2013 chez Actes Sud pour sa traduction française.
Un pâle plagiat d'Agatha Christie
Voulant découvrir Lackberg, j'en ressors déconfit. Si cette nouvelle n'a aucune originalité dans la mise en scène (une île, une famille qui se tire dans les pattes en attendant l'héritage colossal d'un grand-père détestable), on était en espoir d'avoir autre chose à se mettre sous la dent.
Malheureusement, le "héros" n'offre aucun empathie au lecteur et le mystère en lui-même essaye de copier sans y arriver les huis-clos d'Agatha Christie ou de Conan Doyle. L'enquête est elle-même un grand vide jusqu'au dévoilement "ex machina" qui n'apporte rien au polar.
Très très déçu, on ne m'y reprendra pas !