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Du 25 au 28 février 2008, une double contestation politique et sociale jette des milliers de Camerounais, le plus souvent des jeunes, dans la rue. Ils entendent dénoncer le projet de révision constitutionnelle qui permet au chef de l'État, Paul Biya, de rempiler pour un nouveau mandat tout en lui accordant une impunité à vie, et protester contre la hausse des prix des denrées de première nécessité.
Face à cette révolte, qui embrase nombre de capitales régionales du pays, les forces de maintien de l'ordre chargent, faisant plusieurs dizaines de morts. Deux ans après ces faits, le Cameroun a du mal à panser ses plaies.