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Anaïs, c'est un prénom aux sonorités ambiguës. Vierge profane, enfant meurtrie par un père esthète et pervers. Adolescente hantée par la littérature. Épouse frustrée d'un banquier anglo-saxon en costume trois-pièces, Hugo. Américaine à Paris, mondaine malgré elle. Sa seule jouissance : écrire. Elle a trente ans, elle prend feu. Elle aime Henry Miller, le soutient, le finance.
Anaïs, c'est une amoureuse.
Elle s'aventure à Montparnasse. Sage et troublante, fantaisiste et ascète, insaisissable et diffuse comme l'eau, son élément, un rien magicienne. elle attire à elle Antonin Artaud, Brassaï, Allendy, Otto Rank, André Breton, Lawrence Durrell, Louise de Vilmorin.
Anaïs, c'est un journal. Cinquante ans d'écriture, quarante-cinq mille pages, longtemps enfouies dans une cave de Brooklyn. Confession monumentale, adroitement ciselée, son Journal devient la Bible de millions de femmes quand elles le découvrent dans les années soixante.