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JASON.
Enfin, après six mois d'une absence cruelle,
Le ciel à mes désirs rend un ami fidèle ;
Je te revois, Égisthe, et mes voux sont remplis.
ÉGISTHE.
Grâces au ciel, Seigneur, les miens sont accomplis !
la fortune a changé : notre triste patrie,
par un usurpateur trop longtemps asservie,
de son lâche sommeil s'éveillant à ma voix,
redemande à grands cris le pur sang de ses rois.
JASON.
Que dis-tu ?
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.