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Elie Vandrand, mort à Verdun à 23 ans dit l'"épreuve" à travers les 288 lettres envoyées aux siens. Il témoigne de sa condition de fantassin, allant parfois jusqu'à s'en plaindre lorsque la lassitude gagne hiver après hiver. Il ressent d'autant plus douloureusement son exil forcé que la météo clémente lui fait regretter de ne pas être aux champs. Dans cette correspondance, riche d'enseignements sur le monde paysan du début du XXe siècle, la notion de patrie n'apparaît pas mais le jeune homme se sent incontestablement Auvergnat.
Plus encore, son véritable pays c'est Vodable et d'autres villages de la région d'Issoire (Puy-de-Dôme). C'est dans cette terre que sa mère a voulu qu'il repose.