Traces et souvenirs de la contestation - Charles Philipona, archives militantes

Frédéric Deshusses

,

Stefania Giancane

Collectif

Note moyenne 
Frédéric Deshusses et Stefania Giancane - Traces et souvenirs de la contestation - Charles Philipona, archives militantes.
Traces archivistiques et souvenirs: les auteurs de cet ouvrage ont travaillé autour de ces deux pôles. Une mise en perspective fructueuse. Les contributions... Lire la suite
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Résumé

Traces archivistiques et souvenirs: les auteurs de cet ouvrage ont travaillé autour de ces deux pôles. Une mise en perspective fructueuse. Les contributions évoquent un militant politique, un enseignant, un historien. Charles Philipona a été tout cela. Sur la base des riches documents qu'il a déposés aux Arxhives contestataires, plusieurs articles retracent une partie de la vie militante des années 1970-1980 à Genève: le groupe Chrétiens du mouvement, les mouvements de quartier (Mouvement des habitants de Plainpalais, Groupe Logement), l'organisation marxiste-léniniste Mouvement socialiste autonome ou encore la librairie militante "Que faire?" D'autres articles abordent l'écriture et l'enseignement de l'histoire auxquels Charles Philipona s'était consacré avec rigueur et humanisme.
Tous ces textes entretiennent des dialogues passés ou actuels, jamais clos, à poursuivre sans relâche...

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/04/2013
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-8290-0446-9
  • EAN
    9782829004469
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    185 pages
  • Poids
    0.29 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,0 cm × 1,6 cm

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À propos des auteurs

Charles Philipona (1942-2010) étudie la philosophie et la théologie au Grand séminaire et à l'Université de Fribourg. Il est vicaire de 1967 à 1971 à la paroisse de Saint-François (Genève, quartier de Plainpalais) et aumônier cantonal de la Jeunesse ouvrière chrétienne. En mai 1970, il participe à l'occupation de l'église catholique du Sacré-Coeur (quartier de Plainpalais) dans le contexte des initiatives " contre la surpopulation étrangère ", dites initiatives Schwarzenbach.
II entre alors en conflit avec l'évêque Mgr Pierre Mamie, puis il quitte l'Église catholique. Dès septembre 1971, il enseigne l'allemand, le français et l'histoire au Cycle d'orientation, puis l'histoire uniquement au Collège Claparède jusqu'en 2001. Il obtient une licence ès Lettres (histoire) à l'Université de Genève en 1982. Charles Philipona est d'abord présent dans le mouvement des habitants du quartier de Plainpalais dès 1970, où il est vicaire.
Il poursuivra cet engagement au sein du Groupe Logement (1973-1977). Dès sa fondation, il adhère au groupe marxiste-léniniste MSA (Mouvement socialiste autonome, 1971-1974). Il suit la transformation du MSA et devient membre de l'OLC (Organisation de lutte pour le communisme, 1974-1976) qui prend sa suite. À la suite d'une scission au sein de l'OLC, il quitte cette organisation et, avec d'autres anciens membres, ouvre la Librairie "Que faire?" (1976).
Il participera aux activités de la librairie jusqu'à sa fermeture au milieu des années 1990. Membre de l'association Connaissance de la Chine (CDLC), il effectue deux voyages en Chine dans le cadre de cette association (1974, 1977). Il démissionne en 1979, avec vingt-six autres personnes, en protestation contre l'agression chinoise au Viêt-Nam. Membre du Comité de la Ligue des droits de l'homme (Genève) et d'une commission spécialisée de la LSDH pour l'observation des procès au Tribunal de police.
Membre de la Nouvelle association du Courrier (NAC) de 2004 à son décès, il rédige de nombreux articles pour la rubrique Histoire de ce quotidien. Il effectue deux voyages (printemps 2008 et 2009) à Bil'in en Palestine, organisés par le cinéaste genevois André Gazut.

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