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À découvrir
Mickaéline Cuny n'a pas encore complété son profil
Lily Parker se retrouve catapultée dans un lycée, pour enfant gâtée, à Chicago, à des lieux de chez elle. Pendant ce temps, ses parents partent en Allemagne sur les pas d'un mystérieux philosophe dont personne, ou presque n'a jamais entendu parler. Leur périple est sensé duré deux ans. Il lui faudra donc finir sa scolarité à Sainte-Sophia.
Sainte-Sophia est battit sur un ancien couvent, il est froid et humide, tout comme le personnel enseignant, en commençant par la directrice.
Lily nous raconte son histoire, telle qu'elle la vit, et la ressent. Son brin d'humour en fait tout
le charme.
Car on sent que tout n'est pas net, dans cet établissement. Et que les séances de musculation de scout cachent quelque chose, de plus dangereux. "Désolée, mais il faut que je file. J'ai sport. Voilà, dit-elle de façon détachée, comme si le prétexte lui paraissait bien choisi. J'ai musculation. "
Finalement quelques pages plus loin, lorsque l'on apprend la teneur de ses escapades nocturnes, on s'aperçoit qu'elle n'est pas si loin de la vérité, on peut voir ça effectivement comme une sorte de musculation. (d'un genre spécial, c'est tout).
Mais à part les cachoteries de Scout, la nouvelle meilleure amie de Lily, et les sous-entendus de la directrice au sujet des parents de cette dernière, l'action est plutôt plate.
Pourtant, on ne lâche pas le livre, le style est plaisant et on se sent bien auprès de Lily et Scout, même si parfois cela manque légèrement de profondeur. Comme il s'agit d'un livre jeunesse et d'un premier tome, je pardonne bien volontiers cette facilité. D'autant plus qu'il est bien écrit et ce lit vite.
Mon seul regret que l'opus s'arrête là où commence enfin l'action.
Côté personnage, même si Lily est notre narratrice, et que j'aime son style et sa logique, je lui préfère de très loin sa colocataire et meilleure amie Scout. Une rebelle caricaturée, par un look gothique au piercing dans le nez, chez les BCBG, j'adore !
En conclusion :
Un livre jeunesse très agréable, par son humour, mais qui sert avant tout de préparation, à la suite de la trilogie, ici l'auteure se contente de poser les bases sur plus d'un tiers du livre, faisant ainsi le choix de clore cet opus là où commence véritablement l'action. Si bien qu'elle me donne envie de connaître la suite, le second tome est dans ma PAL, mais j'attendrai minimum janvier pour le découvrir, car je l'ai inclus dans ma liste pour le challenge ABC de la littérature 2014.
J'ai également échangé, pour le challenge de cette année, ce premier tome avec celui que j'avais prévu de lire au départ.
Morceaux choisis :
C'est carrément flippant. Tu te réveilles un bon matin, et boum! d'un seul coup, te voilà à porter des bonnets B et à manipuler la matière, à balancer des sorts, et à combattre les Faucheurs pour les empêcher de régner sur Chicago. Gossip Girl, à côté, c'est du pipeau.
J'ai eu très envie de le lire, même s'il était classé jeunesse, pour la petite histoire, sur leur site Cultura a rangé ce livre dans la catégorie des 5-7 ans !
Toutes les nuits, Sophie fait le même rêve, elle est au milieu d'une grande forêt enneigée, son père lui chante une chanson qu'elle aime beaucoup, mais dont les paroles lui échappent, ils observent une femme très belle, recouverte de fourrure, et dont les reflets enneigés brillent comme des diamants. Puis l'image de son père s'évanouit et lorsque Sophie se retourne la femme s'est transformée en loup.
C'est le moment
où elle se réveille dans cette chambre froide de pensionnat anglais.
Sophie n'est pas brillante, elle préfère laisser cela à son amie Marianne, et, elle est loin d'avoir le charme et la beauté de Delphine "On dirait une princesse". Non, son vrai talent à elle, c'est l'invisibilité. "Elle pouvait passer devant la plupart des profs sans qu'ils remarquent vraiment sa présence".
Tout le monde l'ignore, orpheline, elle n'a plus de familles, quant à sa tutrice, elle préfère payer la pension, plutôt que d'avoir Sophie "dans ses jambes". Mais Sophie a un rêve, La Russie, là où son père rêvait de l'emmener. Alors quand son vœu le plus cher se réalise, Sophie est aux anges, mais le rêve ne virera-t-il pas au cauchemar ?
Ce roman jeunesse est un vrai conte. Je m'étais préparé mentalement à le lire avec des yeux d'enfants. Mais je reconnais que c'était bien inutile, dès les premiers mots, j'étais conquise par la plume de Cathryn Constable, à une ou deux tournures de phrases prêtes. Oubliant un instant que l'histoire s'adressait à un jeune public.
L'écriture poétique m'a emmené dans ces grands espaces blancs, elles n'étaient pas trois, dans le train, et le palais, mais quatre avec moi.
Trois amies, trois petites filles totalement différentes et qui se complète. Marianne l'intello, Delphine la "poupée Barbie" et Sophie qui est... Sophie et juste Sophie et qui va se révéler petit à petit au cours du récit. Brave, forte, généreuse. Une âme pure. On s'attache à ce trio, même si parfois, on a envie de secouer Sophie, devant sa crédulité, mais même si le palais est délabré, même si la princesse Volkonski est parfois cruelle, voir limite méchante, Sophie continue de l'admirer. C'est la première personne qui semble s'intéresser réellement à elle. Et pour cause !
Les personnages secondaires m'ont beaucoup plus également.
Cependant, j'ai deux regrets, les loups n'ont pas autant de présence que je me l'étais imaginé. Et la fin est bien trop abrupte, je l'aurai aimé plus détailler, là, je suis restée un peu sur ma faim.
En conclusion :
Un merveilleux conte jeunesse, bien écrit, pour tous les fans de "la petite princesse" de Frances Hodgson Burnett (princesse Sarah), ou tout simplement celles qui aiment les contes de fées. Le scénario était prévisible d'avance, mais c'était un vrai bonheur de le lire. Et même un coup de cœur, un peu de douceurs dans ce monde de brute, de temps en temps ça ne fait pas de mal.
une belle découverte
Un grand merci aux éditions Atria et au forum livre addict pour ce partenariat, et cette belle découverte
C'est un homme brisé qui rentre dans son village, " Monsieur Georges n'est plus le même" de l'avis général, des villageois, leur ancien maître d'école est revenu déprimé, voir un peu fou de ses trois années à Auschwitz-Birkenau. "Si la folie se reconnaît à l'incapacité de vivre avec les autres, alors je suis devenu fou. "
Georges Courcelle, n'arrive plus à reprendre sa vie d'avant, il est peut-être revenu vivant des camps de la mort, mais pas seul, là-bas, il travaillait dans le bâtiment 10, un laboratoire où ses compatriotes servaient de cobaye pour des essais expérimental, ses fantômes le hantent, surtout deux jumelles.
" Revenant de trois ans de tourisme en enfer, j'ai accompli un interminable périple à travers l'Europe dévastée (. ...) oui, je suis détruit, endeuillé de ces valeurs auxquelles j'ai consacré l'essentiel de ma vie. Pilonnées dans l'enfer du camp, elles m'apparaissent aussi incongrues qu'un bouquet de gaillardes fleurissant sur une décharge. "
Le point de vu de Gilles Warembourg est intéressant, son héros revient meurtri, agoraphobe, ses centres d'intérêt ne sont plus les mêmes. À leur retour qui, s'est vraiment intéressé à ses hommes et ses femmes revenus de ses camps, dit de travail ?
Qui a vraiment pris la mesure du mal et de l'horreur ? Les a-t-on écoutés ?
"Je me sens catapulté dans un vaisseau fantôme carnavalesque, je ne supporte plus le soleil, le vent. Je ne supporte plus le ciel. Et tous ces regards me questionnent : "est-il devenu fou ? "
Le village, lui-même a mené sa propre guerre, les résistants, les collabos, les adeptes du marché noir, n'ont pas épargné ce village des Flandres. Et les rancœurs sont nombreuses.
Aussi n'est-il pas étonnant d'y voir un meurtre sur l'un de ses augustes personnages.
Bien que Gorges Courcelle ne soit plus un des piliers du village, ses anciens élèvent les plus âgés continuent de prendre conseil auprès de lui.
"Nous sommes tous des SS en puissance, la différence entre eux et nous, c'est que nous ne sommes pas Allemand ", voilà comment l'ancien instituteur se retrouve derrière les barreaux accuser de meurtre.
La plume de Gilles Warembourg est agréable et réaliste, ses personnages attachants. Les vérités pas toujours agréables à entendre.
En conclusion :
Ce polar psychologique, est vraiment agréable à suivre, les questionnements nous prennent aux tripes. Un petit coup de cœur en ce qui me concerne.