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À découvrir
Lady K n'a pas encore complété son profil
À la fin du premier tome, Mydria a perdu tout espoir de récupérer un jour le trône d’Edrillon, bien qu’elle soit l’héritière légitime des Darcer. Elle et Orest survivent grâce à de menus larcins, mais se mettent ainsi de nombreuses guildes à dos. À l’autre bout du pays, à Liett la capitale, la cour est en ébullition. La mystérieuse disparition de Keagan n’est pas du goût de tout le monde. Si les nobles d’Edrillon espèrent pouvoir choisir le futur souverain, la Reine de La Déléane elle ne compte abandonner la mainmise qu’elle a sur ce Royaume.
Mydria pensait finir
sa vie dans l’anonymat, en compagnie de l’homme qu’elle aime. Sauf que son ascendance va encore une fois la rattraper, l’entraînant dans une aventure dangereuse et surtout qui lui réservera, à elle et ses compagnons, de nombreuses surprises (plus ou moins bonnes).
J’avais eu un peu de mal avec le premier tome, mais heureusement la fin m’avait donné envie de lire la suite. Ce deuxième tome m’a totalement conquise. Encore une fois, l’auteur n’est pas tendre avec ses personnages. A aucun moment elle ne choisit la facilité, aucun obstacle ne leur est épargné. C’est quelque chose que j’apprécie tout particulièrement. D’autant plus qu’il y a beaucoup d’actions et de rebondissements, le lecteur n’a vraiment pas le temps de souffler, il n’y a aucun temps mort.
Les chapitres alternent les points de vue entre ce qui se passe à la capitale et ce qui arrive au groupe de Mydria. Cela permet de donner du rythme à l’histoire et surtout de suivre l’avancée des différents camps.
En conclusion, j’ai dévoré ce deuxième tome et j’ai hâte de me jeter sur la suite. J’ai beaucoup apprécié de retrouver Mydria et ses compagnons. D'autant plus que les nouveaux personnages qui apparaissent sont très intéressants et ont du potentiel. La tournure que prennent les événements ne cesse de nous surprendre, ce qui est bien agréable !
Dans ce deuxième tome, on retrouve America et les cinq autres prétendantes. La fin de la compétition est proche et cela se sent. Il faut dire que l’enjeu est de taille : devenir Princesse d’Illéa en épousant Maxon. Oui mais voilà, America n’est pas sûre d’elle et du choix à faire. D’un côté, elle pense avoir des sentiments pour le Prince, mais de l’autre il y a Aspen… son amour de jeunesse toujours bien présent. La voilà donc qui hésite entre les deux, ne sachant qui choisir. De plus, elle doute : est-elle taillée pour être Princesse ? L’animosité et le dédain
du Roi à son encontre ne l’aide pas non plus à faire ce choix. Dans le même temps, les Renégats se font plus féroces et téméraires…
Dans ce tome l’intrigue n’avance pas beaucoup plus que dans le premier tome… America hésite plus que jamais entre Maxon et Aspen. Ce qui est très agaçant. Elle fait sa girouette, avance des arguments qui n’en sont pas… D’autant plus, qu’elle ne comprend que très tardivement que c’est une compétition. C’est-à-dire que ses concurrentes ne sont pas là pour faire amie-amie avec elle, mais bien pour gagner le cœur de Maxon. Si certaines sont honnêtes et jouent le jeu, d’autres sont moins scrupuleuses… Si la naïveté d’America l’honore - elle ne souhaite que du bien à ses homologues - il n’en reste pas moins que cela la fait passer pour une sacrée bécasse ! Heureusement, elle semble se réveiller à la fin du roman. J’espère donc que la compétition sera bel et bien acharnée dans le dernier tome.
L’intrigue ne semble pas beaucoup avancer, mais mine de rien au gré des péripéties et rebondissements, on en apprend un peu plus sur le monde d’America. Sur la constitution du royaume d’Illéa, sur son histoire. Et paradoxalement, plus on en sait, plus le mystère s’épaissit. Une foule de questions nous vient et il faut malheureusement attendre le troisième tome pour avoir (peut-être) les réponses.
En conclusion, ce deuxième tome semble faire du sur place et pourtant il se dévore. En tournant la dernière page, on a qu’une seule envie : lire la suite. Bien que l’héroïne et le trio amoureux m’agacent, et malgré les envies de meurtres, je me suis attachée à leur histoire et j’ai envie d’avoir le fin mot de l’histoire.
Grosse déception
Avant tout, merci à Entrée Livre, qui dans le cadre des « Jeudis Critiques » m’a permis de faire cette découverte.
Larissa Ione s’empare du thème des cavaliers de l’Apocalypse et le met à sa sauce. La fin du monde arrivera lorsque les sceaux des quatre cavaliers seront brisés. Reseph s’est déjà transformé en Pestilence et il désire accélérer le processus. Pour cela il traque l’agimortus – élément déclencheur qui amène les sceaux des cavaliers à se briser - d’Ares. Cara, une humaine pas tout à fait ordinaire, est embarquée dans cette histoire contre son gré et se trouve du jour au lendemain avec l’agimortus d’Ares. Le problème, c’est qu’étant humaine, cela draine son énergie et l’amène à coup sûr dans la tombe. S’engage alors une course contre la montre. Afin d’éviter la fin du monde, il faut trouver un moyen de la sauver.
Bon, l’histoire ne s’arrête pas là, mais c’est beaucoup trop compliqué à résumer sans en dire trop. L’idée de base est prometteuse, c’est d’ailleurs cela qui m’a poussée à ouvrir ce roman. Malheureusement, j’ai l’impression que pour l’auteur le plus intéressant est la tension sexuelle constante qui existe entre Cara et Ares. Ainsi, la fin du monde imminente passe en second plan et on se retrouve à lire l’histoire de deux nymphomanes. De plus, Larissa Ione fait avancer son histoire en arrière-plan par à-coups, à l’aide de rebondissements. Ce qui donne la désagréable impression que l’histoire ne trouvera jamais de fin. Quand l’histoire est prenante, on accueille les rebondissements avec plaisir, mais ici c’était plutôt une torture.
Il faut reconnaître une chose : certes l’auteur joue sur la tension sexuelle, mais il y a au final très peu de scènes de sexe. Par contre, elle se lâche sur les termes crus et vulgaires qui me refroidissent plus qu’autre chose. Lire sans arrêt « Il sentit sa queue se réveiller », « Je vais te prendre/te baiser », « Femelle », c’est vite lassant et peu érotique.
Pour ce qui est des personnages, Ares est l’archétype de l’homme viril, du guerrier sans pitié et sans remords. Sans surprise, il se révèle pourtant capable de sentiments. Cara évolue tout au long du récit, passant d’un extrême à l’autre… De petite chose vulnérable et effrayée, elle se transforme en jeune femme autoritaire et courageuse (ou inconsciente ?). Mais au final, les personnages que j’ai préférés, ce sont Thanatos et Limos, deux autres cavaliers, frère et sœur d’Ares. Ils me semblent intéressants et pleins de potentiel.
En conclusion, je suis déçue par cette lecture. L’idée à la base du roman est géniale mais malheureusement, l’auteur s’intéresse plus aux tensions sexuelles – en des termes qui ne me conviennent pas – qu’à l’histoire derrière. Ce qui est bien dommage.