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Blog Mon Pays Imaginaire n'a pas fini de compléter son profil
https://monpaysimaginaireblog.wordpress.com/2016/12/18/les-gens-heureux-lisent-et-boivent-du-cafe-agnes-martin-lugand-2013/
« Un p’tit bouquin bien sympa. » Voilà ce que je dirais en tout premier à quelqu’un qui me demanderait ce que j’ai pensé du roman "Les gens heureux lisent et boivent du café" (si je dois réécrire ce titre dans le billet, je l’abrégerai désormais par "Les gens…" :-) ).
Le début du roman est un peu brutal car on est immédiatement dans le bain : à Paris, Colin et Clara – le mari et la fille de Diane – décèdent. Un an plus tard, le deuil de
Diane est au point mort : elle survit plus qu’elle ne vit… Un jour, lassée par Félix – son meilleur ami – et ses parents qui tentent de la forcer à sortir et reprendre le travail, elle décide de s’installer en Irlande, à Mulranny (côte nord-ouest). Avant son départ, j’étais perplexe et me disais : « L’angoisse… c’est triste comme tout… je préférerais lire quelque chose de plus joyeux… j’espère que ça va s’arranger… »
Et heureusement, loin de son appartement et de Paris, elle réapprend à vivre, rencontre de charmantes personnes, d’autres qu’elle déteste et qu’elle apprendra à aimer… Bien sûr, elle n’en oubliera pas pour autant Colin et Clara, et la douleur de leur indéfectible absence ne la quittera jamais totalement…
"Les gens…" est écrit à la première personne du singulier ; vous savez que cela facilite l’immersion et l’identification au personnage principal. Agnès MARTIN-LUGAND a écrit simplement : pas de grandes phrases, pas de mots savants… c’est fluide, je ne me suis pas posé de questions à propos d’un quelconque niveau d’écriture car j’étais vraiment dans l’histoire et prenais plaisir à vivre dans un petit cottage, boire un verre dans le pub du village, marcher sur la plage sous la pluie, tomber doucement amoureuse du voisin, jouer avec son chien… :-) Je dois vous l’avouer : l’histoire est digne d’un petit téléfilm du début d’après-midi sur M6… ;-)
Bref ! c’était un vrai moment de lecture sans prise de tête, sans réflexion, juste une histoire de vie(s)…
« Les gens heureux lisent et boivent du café »… :-) J’approuve totalement et vous recommande sa lecture. :-*
https://monpaysimaginaireblog.wordpress.com/2017/01/01/lecorchee-donato-carrisi-2013/
2016 a pris magistralement fin avec les deux derniers thrillers que j’ai lus : "Le Chuchoteur" et "L’écorchée", tous les deux écrits par Donato CARRISI, un auteur italien qui, ma foi, me donne envie de lire d’autres de ses œuvres.
"L’écorchée" est la suite du "Chuchoteur". L’héroïne, Mila Vasquez, travaille désormais aux Limbes, le département des personnes disparues. Un jour, plusieurs personnes disparues depuis de nombreuses années réapparaissent chacune à leur tour et assassinent…
J’ai
eu un peu plus de mal à entrer dans l’histoire, cette fois-ci. J’ai trouvé ma lecture un peu moins fluide aussi… Mais CARRISI a monté un scénario époustouflant ! Dans ce roman, le Bien et le Mal s’affrontent, posant alors la question : l’un peut-il exister sans l’autre ? Au même titre que "L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde", "L’Écorchée" nous rappelle que le Bien et le Mal sont en chacun de nous et qu’il vaut mieux apprendre à les considérer tous les deux pour faire les bons choix et agir le mieux possible.
Dans le billet du "Chuchoteur", j’avais oublié d’évoquer un point, point qui a fait de nouveau écho dans "L’écorchée" : ces manipulations de psychés m’ont bien entendu fait penser au Mal qui tente de terroriser les habitants de la Terre… et à ces mentalités tourmentées et/ou facilement influençables qu’infiltrent les détraqués dépourvus d’humanité afin de les embrigader et de leur faire commettre des horreurs… tout comme les nazis le faisaient il n’y a pas si longtemps… Bref ! Fin de la parenthèse.
Encore une fois, CARRISI allume de petites bougies, de-ci de-là, pour éclairer notre avancée dans le roman… et encore une fois, il termine en feu d’artifice à la dernière page du roman pour éclairer tout le chemin parcouru ! BOUM ! et c’est la grosse révélation et on comprend que le Mal s’infiltre partout… silencieusement… pour faire du bruit bien plus tard… au moment où l’on s’y attend le moins.
Addictif !
https://monpaysimaginaireblog.wordpress.com/2016/06/26/miserere-jean-christophe-grange-2008/
J’ai lu mon premier Grangé et… j’en lirais bien un deuxième ! Il me semble que Jean-Christophe Grangé est surtout connu pour "Les rivières pourpres" qui a été adapté sur grand-écran en 2000 par Mathieu Kassovitz… mais c’est "Miserere" qui s’est d’abord invité dans ma bibliothèque et j’en suis ravie.
Le billet littéraire de "Miserere" sera plutôt court car comme pour tous les thrillers, policiers et autres polars, il est difficile de beaucoup parler sans trop en dire… Je vais donc tenter de vous peindre son synopsis et vous confier mes ressentis pour peut-être vous donner envie de le lire.
Commençons par le tout début : le titre. « Miserere » est un mot latin qui signifie « miséricorde ». C’est aussi le titre d’une oeuvre musicale chantée a capella datant du 17ème siècle : la mise en musique du Psaume 51 (extrait du Livre des Psaumes et donc de la Bible) par Gregorio Allegri. Ce chant est réservé aux sopranos et traite du péché et du pardon. Voilà, vous avez déjà la bande-son.