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À découvrir
Maurice Henri n'a pas encore complété son profil
Un premier roman, avec tout ce que cela implique de maladresses mais, malgré cela, un vrai petit bijou. Autofiction, sur le mode onirique, où le merveilleux affleure à toutes les pages. Histoire des émerveillements d'une petite fille et de ses arrachements. Eloge de l'Algérie française ? Pas le moins du monde : tendresse, naïveté, respect, nostalgie. Le livre progresse de l'émerveillement à la défiance, pour en arriver à la douleur de l'arrachement. En fait, ce livre est avant tout un poème d'amour.
Treize nouvelles (douze femmes et une machine à coudre !), émouvante évocation du destin fracassé de quelques femmes pendant la guerre d'Indépendance d'Algérie. Belle écriture.
Bon niveau culturel pour petits et grands
Ce livre est une adaptation pour la jeunesse du roman de Jean d'Arras (XIV° siècle) : une jeune fée imprudente se voit condamnée à être transformée en femme-serpent à moins qu'un mortel consente à l'épouser et à ne pas chercher à percer son secret. Bien entendu, l'histoire tournera mal.
C'est en fait l'ancêtre que s'est attribuée la puissante famille de Lusignan, aujourd'hui éteinte et le livre du XIV° siècle se présente comme une vraie chronique, alors qu'on évolue plutôt dans un monde fabuleux et passablement onirique.
Livre de fond par excellence, pour bibliothèque scolaire en particulier, il présente une histoire assez addictive, surtout pour les jeunes filles, mais c'est un livre exigeant, difficile : niveau de vocabulaire un peu au dessus de la moyenne, nombreuses notes expliquant la culture du moyen âge, chronologie des évènements historiques et postface plutôt à l'usage d'adultes avertis.
Un adulte voulant s'ouvrir à peu de frais à la culture du moyen âge peut aussi y trouver son bonheur.