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A l'opposé d'une expérience du temps qui n'en finit pas pour qui s'ennuie, d'autres ont été émerveillés par la petite école : les enfants démunis qui y découvrent le monde, en toutes sortes de voyages imaginés, liant ainsi le dedans et le dehors. Mona Ozouf évoque dans une sobre et profonde poésie cet univers d'enfance. Elle distingue aussi de l'ennui "mortel" vécu par certains, particulièrement au collège, un "bon ennui", qui naît dans les intermittences de l'école : temps propice à la rêverie, à la lecture, dont le vide semble faire peur aux parents et aux enseignants d'aujourd'hui, qui le saturent d'occupations.
C'est ce temps libre qui engage à lire et invite à penser.