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La pratique médicale connaît une évolution décisive à partir du XIIIe siècle : constitution d'un cursus d'enseignement, création de Facultés, contrôle de l'accès à la profession par des instances spécialisées, appointement par les communes de médecins salariés. Autant de transformations relayées par des autorités publiques soucieuses de disposer d'un corps médical apte à prendre en charge la santé des populations.
Dans le droit romain retrouvé, le médecin puise une justification sociale, mais aussi éthique. Les études rassemblées ici privilégient le lien entre patients et praticiens ; c'est cette interaction essentielle qui conduit les médecins à mieux définir l'objet même de leur art, le champ et les limites de leurs compétences, l'éthique à adopter dans leur pratique, ou encore les rapports que leur discipline doit entretenir avec d'autres savoirs proches.
Aux côtés d'une médecine appointée par les grands, on assiste ainsi à l'émergence d'une certaine « démocratisation » liée au développement du souci de soi.