Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Evénement de corps ne veut rien dire d'autre que ceci : le symptôme s'inscrit dans un discours sans parole à défaut du mot qui lui manque. L'opération...
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Résumé
Evénement de corps ne veut rien dire d'autre que ceci : le symptôme s'inscrit dans un discours sans parole à défaut du mot qui lui manque. L'opération psychanalytique étant non pas de trouver le mot qui s'ajuste au corps mais le dire qui fasse événement pour le corps silencieux de la pulsion. Or, ce corps de la pulsion tel qu'en lui-même enclos dans le discours, assujetti à la matérialité du signifiant, est du côté de la mort. C'est un corps mortifié, le corpse selon Lacan. Il ex-siste à côté de ce dernier un Autre corps non réductible à la matérialité du signifiant, échappant sans cesse à l'ordre des mots et au statut de la chose : c'est le corps jouissant de la vie. C'est ce corps qui se livre à la jouissance Une, indivisible, non fragmentée qui est l'objet d'une " Biologie freudienne ". C'est aussi ce corps qu'on a, sans jamais y trouver son être, qui est l'objet d'une " Biologie lacanienne ". Jacques Alain Miller la développe dans son cours " L'Orientation lacanienne " que nous publions ici. C'est justement à la jonction des mots et des corps que le psychanalyste place son acte qui certes s'appuie sur la parole mais n'est pas sans résonner dans les corps. Une série de travaux à été consacré à ce sujet dans les Journées d'Automne de l'ECF-ACF dont nous recueillons dans ce volume quelques textes. Paulo Siqueira