En cours de chargement...
La Syrie entre dans une troisième année de guerre civile. Sauf basculement imprévisible, ni le régime dans sa résilience, ni les oppositions dans leurs divisions, ne disposent des moyens suffisants pour l'emporter à court terme. Parmi les "révolutions arabes", le conflit syrien fait exception par sa violence extrême, et par ses dimensions régionales et internationales. Il déborde largement du pays : 1,5 million de réfugiés ; des circulations transfrontalières de combattants et d'armements ; l'implication directe d'acteurs régionaux (Hezbollah libanais et Iran, Turquie et Jordanie, Qatar et Arabie saoudite) ; des grandes puissances à la manoeuvre pour maintenir (Russie) ou recomposer (Etats-Unis) les équilibres stratégiques du Moyen-Orient.
EurOrient présente ici un point d'étape sur ce qui est désormais un ample bras de fer entre un "bloc sunnite" et un "arc chiite", aux enjeux cependant plus géopolitiques que confessionnels.