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Les sociétés modernes ont intégré la notion de crise comme objet permanent d’une nouvelle gouvernance. Cette prise de conscience a engendré de nouvelles stratégies, de nouvelles pratiques et l’usage de nouveaux outils, théoriques et méthodologiques. Le nombre et la fréquence des crises se sont accrus ainsi que leur complexité. La confrontation des gouvernements à de nouvelles menaces entraine désormais des effets qui peuvent se propager au-delà des frontières nationales et qui atteignent de plus en plus fortement les économies.
Cette donnée de gouvernance publique constitue une véritable nouveauté par rapport à la vision plus nationale de la gestion des crises que l’on connaissait il y a encore une vingtaine d’années. Les pouvoirs publics se retrouvent à l’épreuve de ces événements et leur crédibilité est directement liée à la confiance des citoyens qui vont juger la rapidité et l’efficacité de la réponse. En 1991, « Les Cahiers de la sécurité intérieure » publiaient un numéro spécial sur ces questions alors en pleine émergence.
Vingt-deux ans après, la revue revient sur ces sujets pour proposer une réflexion nouvelle en forme de bilan mais aussi de prospective.