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Collégienne androgyne, Théodora dite Théo décide de tenir régulièrement un carnet où elle note ses impressions, ses états d’âme et ses coups de cœur. Elle y dépeint ses copains mais aussi son chat Kyô, ses parents, et y dessine esquisses, portraits et caricatures. Car Théo croque sa vie en bulles et en onomatopées. Ses recherches sur son passé puis ses rencontres avec Takeshi, un sage japonais, la métamorphosent…
Un roman mangakesque !
Etant lectrice de mangas, j’ai tout d’abord été attirée par la couverture dans la librairie. Puis la lecture de la 4ème de couverture a fini de me séduire. Notamment concernant les passions de la jeune héroïne.
C’est un roman sous forme de journal intime, bourré de référence au monde des jeux vidéos et des mangas et de petits dessins mangakesques ! A la lecture, j'ai trouvé ça très frais et spontané.
Théo est un garçon manqué qui n'a pas peur de se battre et qui se désintéresse complètement de l'amour et des garçons (c'est trop un truc de filles !). Tout du moins jusqu'à ce que son meilleur ami Samuel se mette à sortir avec une fille ! Elle veut devenir mangaka (dessinatrice de manga) et rencontre par hasard sur un banc dans un parc un vieux monsieur japonais qui lui livre sa philosophie de la vie et ses conseils sur l'écriture d'un manga. Ce monsieur devient vite une bouée de sauvetage pour cette jeune fille qui ne veut pas grandir, coincée dans un établissement catholique privée et étouffant dans un environnement familial difficile avec des parents au bord du divorce à cause d'un douloureux secret de famille.
J'ai donc dévoré ce livre et la fin en suspens me donne très envie de lire la suite ! Même si c'est classé ados, je le recommande vivement à toutes pour un très bon moment de lecture. Ma note : 10/10