Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Paul Morand, qui l'admirait, fait de William Seabrook (1886-1945) une sorte de Cendrars américain. Ce qui est sûr, c'est que globetrotter enragé avait...
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Résumé
Paul Morand, qui l'admirait, fait de William Seabrook (1886-1945) une sorte de Cendrars américain. Ce qui est sûr, c'est que globetrotter enragé avait du style, et même de la patte (pour parler comme le manchot qu'on vient de dire).
Plusieurs de ses lires sont sans doute à relire, mais d'abord ce sidérant Yakouba (publié par Gallimard en 1936) où se retrouve un peu la même odeur d'Afrique sauvage qui enchanta naguère les lecteurs de La Mémoire du fleuve de Christian Dedet. Dans l'un et l'autre cas, au reste, le héros de l'histoire se trouve être un personnage parfaitement réel - mais aussi, mais surtout un aventurier de la grande espèce, et d'une étoffe comme il ne s'en fait plus.
Car le " Moine Blanc ", l'invraisemblable Yakouba - de son vrai nom Auguste Dupuis - rentré dans les ordres missionnaires pour vocation sincère, a bel et bien existé. Défroqué par vocation non moins sincère, cet esprit érudit et tolérant, fantasque à ses heures, aima l'Afrique comme aucun autre peut être, et l'explora avec passion. Grand liseur de vieux livres, linguiste à sa façon, grand fornicateur et grand buveur sous le ciel, ce sage qui n'aimait rien tant que le risque " régna " sur Tombouctou au tournant du siècle : avant que la colonisation ne vînt faire dans les parages sa triste besogne.
Sa vie, faut-il le dire, se lit comme un roman.
Paul Morand, qui l'admirait, fait de William Seabrook (1886-1945) une sorte de Cendrars américain. Ce qui est sûr, c'est que le globetrotter enragé avait du style. Plusieurs de ses lires sont sans doute à relire, mais d'abord ce sidérant Yakouba (publié par Gallimard en 1936) où se retrouve un peu la même odeur d'Afrique sauvage qui enchanta naguère les lecteurs de La Mémoire du fleuve de Christian Dedet. Dans l'un et l'autre cas, au reste, le héros de l'histoire se trouve être un personnage parfaitement réel - mais aussi, et surtout un aventurier de la grande espèce, et d'une étoffe comme il ne s'en fait plus. Car l'invraisemblable Yakouba, de son vrai nom Auguste Dupuis, rentré dans les ordres missionnaires pour vocation sincère, a bel et bien existé. Défroqué par vocation non moins sincère, cet esprit érudit et tolérant, fantasque à ses heures, aima l'Afrique comme aucun autre peut être, et l'explora avec passion. Grand liseur de vieux livres, linguiste à sa façon, grand fornicateur et grand buveur sous le ciel, ce sage qui n'aimait rien tant que le risque régna" sur Tombouctou au tournant du siècle : avant que la colonisation ne vînt faire dans les parages sa triste besogne. Sa vie, faut-il le dire, se lit comme un roman".